La prochaine séance du séminaire se déroulera le 04 octobre à 20 h 30 au 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris.
Nouveau lieu, nouvelle adresse…
A partir de la rentrée, le séminaire sera accueilli par le Cedetim (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale) et se déroulera dans les locaux du Centre international de culture populaire (CICP) qui héberge de nombreuses associations engagées dans la solidarité internationale, la défense des droits humains, économiques, sociaux et culturels.
Cedetim (CICP) : 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris (métros Rue des Boulets, Avron, Nation).
Nous reviendrons sur les axes de recherche engagés l’année précédente, à savoir :
1- L’élaboration d’un modèle organique qui nous permette de comprendre ce qui est réellement en jeu dans l’hybridation actuelle entre la technique, le vivant et la culture.
2 – Un travail de réflexion sur l’agir, à travers notamment cette question : après la décomposition du sujet, quel est le nouveau dispositif de l’agir ?
Entre un sentiment d’impuissance grandissant face à un monde vécu comme toujours plus chaotique et menaçant et les promesses de toute puissance incarnées par les machines digitales, il nous semble urgent de reposer la question de l’agir et la possibilité même d’un acte et d’une éthique par temps de crise.
Présentation générale du séminaire
Notre hypothèse de travail est qu’une grande partie du malaise et du sentiment d’impuissance actuel est due au mode d’hybridation du vivant avec les nouvelles puissances du monde digital.
La fascination pour les nouveaux possibles éclipse la difficulté que nous avons à coloniser les nouvelles techniques qui, à leur tour, imposent à la culture et au vivant, leur rythme et leur finalité. Pour sortir de la fascination et de l’impuissance, la question est : comment développer des modes d’utilisation des techniques qui soient régulés par cette « finalité sans fin… », cette fondamentale « inutilité » propre à la vie et à la culture ?
Le séminaire se tient une soirée par mois et notre défi réside dans le désir de construire un lieu de théorisation et de production de pratiques. On invite ainsi les participants à une « écoute active », c’est-à-dire tenter d’articuler le cours du séminaire avec leurs réalités et difficultés concrètes, que ce soit dans leur travail ou dans leurs liens sociaux.