Cette expérience, comme le disent déjà les camarades belges dans leur journal Paroles nomades, part de l’idée que « Face à la situation du compartimentage de l’espace urbain, de la mise en boite et de l’étiquetage de notre condition, du saucissonnage de notre réalité, de nos vies… nous supposons que dans cette réalité-là, il reste un peu de place à d’autres pratiques, à d’autres idées, à une radicalité en mouvement. »
Joignant l’acte à la parole le « collectif sans-nom » a investi un immeuble vide dans le quartier de St Gilles à Bruxelles. C’est ainsi que depuis un mois se sont déroulés dans cet immeuble des « carrefours des luttes » réunissant un peu près tout ce qui bouge en Belgique, mais aussi des concerts, des expos, des pièces de théâtre, des activités pour les enfants, des actions sur le quartier, des rencontres en tout genre, des complots divers et variés, etc.
Bref, il s’agit d’essayer de construire des nouvelles figures de l’engagement, de potentialiser et de désenclaver toutes les pratiques susceptibles de créer des mondes possibles, c’est à dire de développer la vie.