En tant que Collectif Malgré Tout, nous proposons dans ce « Petit manifeste » cinq pistes de réflexion et hypothèses pratiques à partager, pour celles et ceux qui seraient intéressé.e.s. Nous espérons que cela soit une contribution utile pour penser et agir dans l’obscurité de la complexité.
Continue Reading« Souvenons-nous qu’il est possible d’agir autrement »
Disons-le clairement, nous n’avons strictement aucune idée de ce que nous sommes en train de vivre. Et si une seule chose nous paraît aujourd’hui certaine, c’est que nous n’avons pas fini de compter nos morts et de constater les dégâts sanitaires, humains et économiques causés par la diffusion mondiale du coronavirus.
Continue Reading« Penser et agir dans la complexité » : prochain séminaire le 05 février 2020
La prochaine séance du séminaire « Penser et agir dans la complexité » se déroulera le mercredi 05 février 2020 à 20 h 30.
Rendez-vous au CICP, 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris / salle L’internationale.
Axes de travail 2019/2020
Dans le cadre de la continuation du séminaire « Penser et agir dans la complexité », nous vous proposons d’engager une nouvelle année de travail axée sur ce qu’on pourrait appeler un parcours phénoménologique.
Nous souhaitons comprendre de façon théorique et pratique sous quelles conditions et sous quelles formes commencent à émerger aujourd’hui de nouveaux modes d’agir, de compréhension et de connaissance situationnels. Pour ce faire, nous interrogerons l’actualité de la phénoménologie dans un forçage qui la décentre de la primauté donnée à la conscience pour mettre à sa place le vivant et les corps.
Pendant plusieurs siècles, l’Occident s’est construit derrière le rêve (devenu cauchemar) d’une rationalité totale, capable de congédier définitivement les pulsions, contrôler les affects, bref de domestiquer les corps. Alors que cette rationalité est depuis un siècle (1900) mise en échec, les humains s’apprêtent aujourd’hui à déléguer la fonction raisonnante à l’hyper rationalité des machines calculantes (IA).
Notre défi, notre urgence consiste donc dans la possibilité de participer à la production d’une rationalité complexe qui sache cohabiter avec son autre, les passions, les affects. Si nous ne sommes pas capables d’une telle tâche, le danger sera celui de tomber dans des obscurantismes irrationnels divers ou de nous condamner à obéir à la « rationalité » calculante des machines qui nous poussent à fonctionner en abandonnant toute velléité d’exister.
Si nous mettons au cœur de notre travail la question fondamentale du corps comme condition de l’agir, nous n’oublions pas que les progrès considérables de la technique ont produit l’illusion d’un « trop de savoir » sur les corps dérivant aujourd’hui vers une métaphysique quasi-religieuse qui s’ignore. Or dans notre perspective, la centralité de la réflexion sur les corps doit plutôt se structurer autour d’une connaissance qui n’évite pas, en suivant en cela Spinoza, le « non-savoir » sur les corps (« Nul ne sait ce que peut le corps »).
Nous interrogerons notamment sur le rôle de l’imaginaire, de l’intuition ainsi que du sacrificiel et du sacré dans nos cultures qui semblent aujourd’hui s’orienter vers un nouvel animisme.
Ce séminaire réside dans le désir de construire un lieu de théorisation et de production de pratiques. On invite ainsi les participants à une « écoute active ". Autrement dit, il leur est proposé d’articuler le cours du séminaire avec leurs réalités et difficultés concrètes, que ce soit dans leur travail ou dans leurs liens sociaux. Nous demandons, avant et pendant chaque séance, que celles et ceux intéressés par cette invitation nous fassent parvenir leurs éventuelles questions, demandes et propositions afin de nous permettre de développer un processus de travail collectif.
Attention : séminaire du 11 décembre annulé
Comme nous restons optimistes sur la capacité d’organisation et de lutte des gens, nous prévoyons (et même souhaitons) la continuation de fortes perturbations pour mercredi soir.
C’est pourquoi le Collectif Malgré tout a décidé d’annuler la session du séminaire du mercredi 11 décembre.
Le séminaire reprendra donc en janvier, après la démission de Macron.
Les dates de nos rendez-vous au premier semestre 2020 vous seront prochainement transmises.
D’ici là, le CMT vous souhaite de joyeuses fêtes.
« Penser et agir dans la complexité » : prochaine séance le 20 novembre
La prochaine séance du séminaire « Penser et agir dans la complexité » se déroulera le mercredi 20 novembre à 20 h 30.
Rendez-vous au CICP, 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris / salle L’internationale.
Vous pouvez d’ores et déjà noter les dates des prochaines séances : 16 octobre – 20 novembre – 11 décembre.
Axes de travail 2019/2020
Dans le cadre de la continuation du séminaire « Penser et agir dans la complexité », nous vous proposons d’engager une nouvelle année de travail axée sur ce qu’on pourrait appeler un parcours phénoménologique.
Nous souhaitons comprendre de façon théorique et pratique sous quelles conditions et sous quelles formes commencent à émerger aujourd’hui de nouveaux modes d’agir, de compréhension et de connaissance situationnels. Pour ce faire, nous interrogerons l’actualité de la phénoménologie dans un forçage qui la décentre de la primauté donnée à la conscience pour mettre à sa place le vivant et les corps.
Pendant plusieurs siècles, l’Occident s’est construit derrière le rêve (devenu cauchemar) d’une rationalité totale, capable de congédier définitivement les pulsions, contrôler les affects, bref de domestiquer les corps. Alors que cette rationalité est depuis un siècle (1900) mise en échec, les humains s’apprêtent aujourd’hui à déléguer la fonction raisonnante à l’hyper rationalité des machines calculantes (IA).
Notre défi, notre urgence consiste donc dans la possibilité de participer à la production d’une rationalité complexe qui sache cohabiter avec son autre, les passions, les affects. Si nous ne sommes pas capables d’une telle tâche, le danger sera celui de tomber dans des obscurantismes irrationnels divers ou de nous condamner à obéir à la « rationalité » calculante des machines qui nous poussent à fonctionner en abandonnant toute velléité d’exister.
Si nous mettons au cœur de notre travail la question fondamentale du corps comme condition de l’agir, nous n’oublions pas que les progrès considérables de la technique ont produit l’illusion d’un « trop de savoir » sur les corps dérivant aujourd’hui vers une métaphysique quasi-religieuse qui s’ignore. Or dans notre perspective, la centralité de la réflexion sur les corps doit plutôt se structurer autour d’une connaissance qui n’évite pas, en suivant en cela Spinoza, le « non-savoir » sur les corps (« Nul ne sait ce que peut le corps »).
Nous interrogerons notamment sur le rôle de l’imaginaire, de l’intuition ainsi que du sacrificiel et du sacré dans nos cultures qui semblent aujourd’hui s’orienter vers un nouvel animisme.
Ce séminaire réside dans le désir de construire un lieu de théorisation et de production de pratiques. On invite ainsi les participants à une « écoute active ". Autrement dit, il leur est proposé d’articuler le cours du séminaire avec leurs réalités et difficultés concrètes, que ce soit dans leur travail ou dans leurs liens sociaux. Nous demandons, avant et pendant chaque séance, que celles et ceux intéressés par cette invitation nous fassent parvenir leurs éventuelles questions, demandes et propositions afin de nous permettre de développer un processus de travail collectif.
La tyrannie des algorithmes, rencontre publique le 15 novembre

Les éditions Textuel et le collectif Malgré Tout vous invitent à la présentation publique de La tyrannie des algorithmes, dernier livre de Miguel Benasayag, en collaboration avec Régis Meyran, le 15 novembre à 21 h 00, à la Maison de l’Amérique latine.
MAL – 217 boulevard Saint-Germain – 75007 – Metro Solférino
Entrées libres / 21 h 00 – 22 h 30
Lors de cette soirée, vous aurez l’occasion de dialoguer avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, Régis Meyran, anthropologue, et Antoinette Rouvroy, juriste et philosophe du droit, chercheuse à l’Université de Namur en Belgique et auteure de nombreux articles sur la gouvernementalité algorithmique.
PRESENTATION DU LIVRE
Miguel Benasayag nous alerte sur le risque majeur que font peser les algorithmes sur nos démocraties alors que les big data sont en train de décider des orientations du monde. C’est au quotidien que la vie collective est insidieusement « prise en charge » par les machines :
logiciels de surveillance couplés à des caméras, justice prédictive, suivi marketing de nos moindres faits et gestes sur internet pour élaborer des prédictions d’achat… Ce n’est pourtant pas en technophobe que l’auteur dénonce la colonisation du vivant, conscient que regarder l’avenir dans un rétroviseur n’est pas possible. Loin du clivage qui consiste à renvoyer dos à dos technophiles et technophobes, Miguel Benasayag démontre ici comment la résistance à la colonisation de l’humain par la machine doit passer par une recherche d’hybridation entre les deux.
Hybrider, ce n’est ni refuser l’intelligence artificielle ni se laisser dominer par elle, c’est savoir tirer les conséquences politiques et démocratiques de cette nouvelle forme de domination. Si l’économie est pilotée par l’IA qui détermine aujourd’hui le politique, il n’y a plus de conflictualité possible, il n’existe plus qu’une gestion des comportements. Comment les individus peuvent-ils retrouver une puissance d’agir dans ce monde post-démocratique ?
À découvrir : « La tyrannie des algorithmes »
Fruit d’une conversation entre Miguel Benasayag et Régis Meyran, La tyrannie des algorithmes paraîtra aux Editions Textuel, le 23 octobre prochain.Continue Reading
« Penser et agir dans la complexité » : reprise du séminaire le mercredi 18 septembre
Le séminaire « Penser et agir dans la complexité » reprendra le mercredi 18 septembre à 20 h 30.
Rendez-vous au CICP, 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris / salle L’internationale.
Vous pouvez d’ores et déjà noter les dates des prochaines séances : 16 octobre – 20 novembre – 11 décembre.
Axes de travail 2019/2020
Dans le cadre de la continuation du séminaire « Penser et agir dans la complexité », nous vous proposons d’engager une nouvelle année de travail axée sur ce qu’on pourrait appeler un parcours phénoménologique.
Nous souhaitons comprendre de façon théorique et pratique sous quelles conditions et sous quelles formes commencent à émerger aujourd’hui de nouveaux modes d’agir, de compréhension et de connaissance situationnels. Pour ce faire, nous interrogerons l’actualité de la phénoménologie dans un forçage qui la décentre de la primauté donnée à la conscience pour mettre à sa place le vivant et les corps.
Pendant plusieurs siècles, l’Occident s’est construit derrière le rêve (devenu cauchemar) d’une rationalité totale, capable de congédier définitivement les pulsions, contrôler les affects, bref de domestiquer les corps. Alors que cette rationalité est depuis un siècle (1900) mise en échec, les humains s’apprêtent aujourd’hui à déléguer la fonction raisonnante à l’hyper rationalité des machines calculantes (IA).
Notre défi, notre urgence consiste donc dans la possibilité de participer à la production d’une rationalité complexe qui sache cohabiter avec son autre, les passions, les affects. Si nous ne sommes pas capables d’une telle tâche, le danger sera celui de tomber dans des obscurantismes irrationnels divers ou de nous condamner à obéir à la « rationalité » calculante des machines qui nous poussent à fonctionner en abandonnant toute velléité d’exister.
Si nous mettons au cœur de notre travail la question fondamentale du corps comme condition de l’agir, nous n’oublions pas que les progrès considérables de la technique ont produit l’illusion d’un « trop de savoir » sur les corps dérivant aujourd’hui vers une métaphysique quasi-religieuse qui s’ignore. Or dans notre perspective, la centralité de la réflexion sur les corps doit plutôt se structurer autour d’une connaissance qui n’évite pas, en suivant en cela Spinoza, le « non-savoir » sur les corps (« Nul ne sait ce que peut le corps »).
Nous interrogerons notamment sur le rôle de l’imaginaire, de l’intuition ainsi que du sacrificiel et du sacré dans nos cultures qui semblent aujourd’hui s’orienter vers un nouvel animisme.
Ce séminaire réside dans le désir de construire un lieu de théorisation et de production de pratiques. On invite ainsi les participants à une « écoute active ". Autrement dit, il leur est proposé d’articuler le cours du séminaire avec leurs réalités et difficultés concrètes, que ce soit dans leur travail ou dans leurs liens sociaux. Nous demandons, avant et pendant chaque séance, que celles et ceux intéressés par cette invitation nous fassent parvenir leurs éventuelles questions, demandes et propositions afin de nous permettre de développer un processus de travail collectif.
Tribune : Une école « tout numérique » sans les enseignants ?

Les professeurs, principaux spécialistes des questions pédagogiques, n’ont jamais été consultés sur le développement du numérique à «l’école de la confiance» : les grandes multinationales plus fiables que l’Education nationale ?
Continue Reading« Combattre ensemble la politique actuelle de destruction de l’enseignement public »
Meeting ouvert à toutes et à tous !
Rendez-vous le samedi 26 janvier à 14h à La Bellevilloise 19-21 rue Boyer, 75020 PARIS