« Miguel Benasayag, conosciuto in Italia per i suoi lavori clinici da psicanalista e la sua ricerca filosofico-scientifica, tra epistemologia e biologia, racconta qui la sua vita, dagli anni durissimi di prigionia sotto la dittatura militare argentina negli anni ’70, periodo in cui militava nella guerriglia guevarista, all’oggi. L’originalità di questa autobiografia, sta nell’avere ben poco di autoreferenziale. Come ama dire Benasayag «più la vita è « solo » personale, meno è vita». L’impegno e la ricerca di Benasayag ruotano attorno al concetto fondamentale di epoca: capirne le sfide, i processi e i meccanismi che la abitano, per liberare una potenza d’agire gioiosa e lontana da una visione teleologica del mondo, che ha nella conquista del potere il proprio obiettivo (illusorio). Ricercare quindi pratiche possibili «malgrado tutto», che è anche il nome del collettivo militante fondato da Benasayag, «Collectif Malgré Tout» composto da pensatori di vari Paesi del mondo, in dialogo fra le generazioni. Dialogo testimoniato anche in questo libro che si apre con una prefazione d Teodoro Cohen, giovane membro di «Malgré Tout». »
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Pubblicazione de « La singolarità del vivente » in Italia
La traduzione del lavoro di Miguel Benasayag, pubblicato in Francia nel 2017 (« La singularité du vivant », éd. Pommier) è ora disponibile in Italia per Jaca Book.
Lire la suiteParution du livre: « Les nouvelles figures de l’agir. Penser et s’engager depuis le vivant » de Miguel Benasayag et Bastien Cany
Hier 22 avril est sorti, pour les éditions « La Découverte », le nouvel ouvrage écrit par les deux membres du Collectif Malgré Tout, Miguel Benasayag et Bastien Cany, co-animateurs du séminaire « Comprendre et agir dans la complexité« .
Lire la suiteParution du livre: « Le retour de l’exil. Repenser le sens commun » de Miguel Benasayag et Bastien Cany
Aujourd’hui 24 février parait, aux éditions « Le Pommier », « Le retour de l’exil. Repenser le sens commun », livre co-écrit par deux membres du Collectif Malgré Tout et co-animateurs du séminaire « Comprendre et agir dans la complexité », Miguel Benasayag et Bastien Cany.
Lire la suiteNuova pubblicazione: « Cinque lezioni di complessità » (français en dessous)
Esce oggi, edito da Fondazione Giangiacomo Feltrinelli, il libro « Cinque lezioni di complessità » di Miguel Benasayag in collaborazione con Teodoro Cohen.
Lire la suiteÀ découvrir : « La tyrannie des algorithmes »
Fruit d’une conversation entre Miguel Benasayag et Régis Meyran, La tyrannie des algorithmes paraîtra aux Editions Textuel, le 23 octobre prochain.Lire la suite
Parution du livre, La singularité du vivant
Miguel Benasayag, La Singularité du vivant, Le Pommier, octobre 2017, 192 Pages.
- ISBN : 978-2-7465-1092-0
Une brève histoire des lignes
Tim Ingold UNE BRÈVE HISTOIRE DES LIGNES Traduit de l’anglais par Sophie Renaut. 256 p. 110 illustrations. ISBN 978 293 060 102 1. 2011-2013
Présentation de l’éditeur. Où qu’ils aillent et quoi qu’ils fassent, les hommes tracent des lignes : marcher, écrire, dessiner ou tisser sont des activités où les lignes sont omniprésentes, au même titre que l’usage de la voix, des mains ou des pieds. Dans Une brève histoire des lignes, l’anthropologue anglais Tim Ingold pose les fondements de ce que pourrait être une « anthropologie comparée de la ligne » – et, au-delà, une véritable anthropologie du graphisme. Etayé par de nombreux cas de figure (des pistes chantées des Aborigènes australiens aux routes romaines, de la calligraphie chinoise à l’alphabet imprimé, des tissus amérindiens à l’architecture contemporaine), l’ouvrage analyse la production et l’existence des lignes dans l’activité humaine quotidienne.
Cerveau augmenté, homme diminué
Dernier ouvrage de Miguel Benasayag, Cerveau augmenté, homme diminué, est publié aux éditions La Découverte (mai 2016).
Le cerveau humain connaît, étudie, explique et comprend, au point qu’il en est arrivé à prendre comme objet d’étude… lui-même. Et les nouvelles connaissances sur le fonctionnement du cerveau ébranlent profondément nombre de croyances au fondement de la culture occidentale. Car les remarquables avancées des neurosciences rendent en effet désormais envisageable pour certains la perspective d’améliorer le cerveau et de supprimer ses faiblesses et ses « défauts » : le rêve d’un cerveau « parfait » semble à portée de la main.
Cette vision conduit à considérer notre cerveau comme un ordinateur qu’il s’agirait d’optimiser en l’améliorant par divers outils pharmacologiques ou informatiques.
À partir d’une vulgarisation très pédagogique de recherches récentes souvent très « pointues » en neurosciences, Miguel Benasayag montre ici, de façon fort convaincante, pourquoi ce nouvel idéalisme du « cerveau augmenté » est en réalité une illusion dangereuse : le monde qu’entendent préparer les transhumanistes et certains scientifiques risque fort d’être surtout habité par la folie et la maladie…
Une thèse critique solidement argumentée, qui a commencé à faire son chemin dans le milieu des chercheurs les plus préoccupés par les apories et les failles de ce nouveau mythe du progrès.
Connaître est agir, paysages et situations
Le mythe de l’individu
Complexe, insaisissable, inquiétant, de plus en plus virtuel, violent, lointain… : tel se présente « le monde ». Face à lui, un petit personnage impuissant et triste qui ne peut que le regarder depuis une totale extériorité : l’individu. Création de la modernité, l’individu est ce sujet prétendu autonome devenu oeil, regard fixant un monde devenu écran sur lequel il n’a plus aucune prise.
Véritable « atome indivisible », fondement inquestionné de nos sociétés, l’individu semble être aujourd’hui le dernier rempart face à la crise et à la perte de repères que nous traversons. Pourtant, loin d’être cette instance trans-historique et trans-culturelle, l’individu est une forme d’organisation sociale, il est le nom d’un pouvoir, d’un projet économique, d’une philosophie et d’une Weltanschauung. De là que lorsque, avec la meilleure volonté du monde, nous essayons de protéger et de recréer le lien social entre les individus pour sauvegarder la vie face à la destruction capitaliste, nous ne faisons en fait que renforcer la logique que nous pensons combattre : dans le néolibéralisme avancé l’individu n’est autre que le nom du lien social régulé par la loi du profit et de l’intérêt.
Penser l’individu, ou un au-delà de l’individu qui ne tombe pas dans le piège de la dichotomie individu-masse, puisqu’aussi bien, il est l’instance fondamentale de toute massification ; élaborer une théorie de l’émancipation qui dépasse l’opposition forts-faibles régissant le fonctionnement de nos sociétés, une théorie de la situation qui parte de l’assomption de la « fragilité » comme dimension fondamentale de ce qui fait l’essence même de la vie, telles sont les quelques pistes qui constituent la démarche de l’auteur dans cet ouvrage.
Miguel Benasayag, Le mythe de l’individu , Editions La Découverte. L’auteur présentera son ouvrage le vendredi 13 novembre à 20 heures, à la Maison de l’Amérique Latine, 217, bd Saint-Germain, Paris 6ème. En présence de Daniel Mermet et de François Gèze. Entrée libre.