S’abonner pour poursuivre la lecture
Abonnez-vous pour avoir accès à la suite de cette publication et au contenu réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour avoir accès à la suite de cette publication et au contenu réservé aux abonnés.
Dans un contexte global et national de discriminations, violences et répression croissante, l’association Alternatives Européennes vous invite, ce vendredi 27 octobre, à une soirée autour de la liberté d’expression et des mobilisations pour les droits humains et contre les discriminations.
Lire la suiteLe séminaire du collectif Malgré tout fera sa rentrée le mercredi 12 octobre à 20 h 30. Nous serons cette année encore accueillis par le Cedetim (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale). Rendez-vous au 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris.
Lire la suiteÀ l’occasion de la sortie du livre
« Les nouvelles figures de l’agir – Penser et s’engager depuis le vivant »
Le Collectif Malgré Tout et les Éditions La Découverte en collaboration avec Rencontres et Débats Autrement vous invitent à une soirée de présentation et d’échanges avec les auteurs Miguel Benasayag et Bastien Cany.
Lire la suite« l’humanité entière produit une image de la menace »
Extrait du « Manifeste par des temps de pandémie », Collectif Malgré Tout.
C’est en effet par le retour des corps que la menace se donne à voir. Ces corps que l’hyper-modernité a cru pouvoir dépasser ou circonscrire au seul rôle de support, non plus à l’esprit ou à l’âme, mais à une conscience algorithmique faite d’éléments d’information. Dans ce paradigme l’action est le fait de « décideurs », non pas les citoyens électrices et électeurs, mais de ceux qui maîtrisent et orientent les « unités d’information » et en gèrent les flux. Soudain celles et ceux qui agissent aujourd’hui sont celles et ceux qui « mettent » le corps, qui l’exposent, l’action est redevenue l’apanage des corps qui agissent. Et l’image de la menace jaillit simultanément des corps qui pâtissent. C’est cette simultanéité qui ré-inscrit chacun, chacune de nous dans un processus auquel le temps présent demande de donner un sens, et c’est peut être le moment favorable, le kairŏs des Grecs anciens, pour redéfinir une « cosmologie ».
Lire la suitePar Fanny Lederlin, ex-communicante en reconversion, doctorante en philosophie.
La crise sanitaire qui touche la quasi-totalité de la population humaine est l’occasion inattendue d’un questionnement collectif sur la place et sur les modalités actuelles du travail dans nos sociétés. En effet, parce qu’elle provoque un arrêt de travail planétaire dans certains secteurs de l’économie (les transports, le tourisme, la restauration, etc.), parce qu’elle révèle l’importance vitale de travailleurs jusqu’ici ignorés et parfois même méprisés – des personnels soignants aux agents d’entretien, en passant par les professeurs, les manutentionnaires, les hôtesses de caisse, les personnels d’Ephad, les agents communaux ou les livreurs -, mais aussi parce qu’elle impose brusquement à des millions de travailleurs l’expérimentation du télétravail[1] à haute dose, la crise du Covid-19 met au jour certaines caractéristiques du travail contemporain. Ainsi, l’absurdité de certains de nos modes de déplacement et de consommation, les inégalités entre les travailleurs (inégalités salariales, inégalités de conditions, inégalités face au droit, inégalité en matière de reconnaissance sociale), mais aussi l’aliénation du télétravail (combien ont ressenti, au cours des derniers jours, un sentiment de fatigue ou d’asphyxie devant l’invasion, par les appels et les viso-conférences, de l’intégralité de leur espace domestique ?), tous ces phénomènes nous sont apparus dans leur brutale clarté.
Lire la suiteUn texte satirique, proposé par François del Rey, sur « comment nous en sommes arrivés là » et les tours de passe-passe de la communication gouvernementale sur la crise du Covid-19.
Lire la suiteEn tant que Collectif Malgré Tout, nous proposons dans ce « Petit manifeste » cinq pistes de réflexion et hypothèses pratiques à partager, pour celles et ceux qui seraient intéressé.e.s. Nous espérons que cela soit une contribution utile pour penser et agir dans l’obscurité de la complexité.
Lire la suiteDisons-le clairement, nous n’avons strictement aucune idée de ce que nous sommes en train de vivre. Et si une seule chose nous paraît aujourd’hui certaine, c’est que nous n’avons pas fini de compter nos morts et de constater les dégâts sanitaires, humains et économiques causés par la diffusion mondiale du coronavirus.
Lire la suiteLa prochaine séance du séminaire « Penser et agir dans la complexité » se déroulera le mercredi 05 février 2020 à 20 h 30.
Rendez-vous au CICP, 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris / salle L’internationale.
Dans le cadre de la continuation du séminaire « Penser et agir dans la complexité », nous vous proposons d’engager une nouvelle année de travail axée sur ce qu’on pourrait appeler un parcours phénoménologique.
Nous souhaitons comprendre de façon théorique et pratique sous quelles conditions et sous quelles formes commencent à émerger aujourd’hui de nouveaux modes d’agir, de compréhension et de connaissance situationnels. Pour ce faire, nous interrogerons l’actualité de la phénoménologie dans un forçage qui la décentre de la primauté donnée à la conscience pour mettre à sa place le vivant et les corps.
Pendant plusieurs siècles, l’Occident s’est construit derrière le rêve (devenu cauchemar) d’une rationalité totale, capable de congédier définitivement les pulsions, contrôler les affects, bref de domestiquer les corps. Alors que cette rationalité est depuis un siècle (1900) mise en échec, les humains s’apprêtent aujourd’hui à déléguer la fonction raisonnante à l’hyper rationalité des machines calculantes (IA).
Notre défi, notre urgence consiste donc dans la possibilité de participer à la production d’une rationalité complexe qui sache cohabiter avec son autre, les passions, les affects. Si nous ne sommes pas capables d’une telle tâche, le danger sera celui de tomber dans des obscurantismes irrationnels divers ou de nous condamner à obéir à la « rationalité » calculante des machines qui nous poussent à fonctionner en abandonnant toute velléité d’exister.
Si nous mettons au cœur de notre travail la question fondamentale du corps comme condition de l’agir, nous n’oublions pas que les progrès considérables de la technique ont produit l’illusion d’un « trop de savoir » sur les corps dérivant aujourd’hui vers une métaphysique quasi-religieuse qui s’ignore. Or dans notre perspective, la centralité de la réflexion sur les corps doit plutôt se structurer autour d’une connaissance qui n’évite pas, en suivant en cela Spinoza, le « non-savoir » sur les corps (« Nul ne sait ce que peut le corps »).
Nous interrogerons notamment sur le rôle de l’imaginaire, de l’intuition ainsi que du sacrificiel et du sacré dans nos cultures qui semblent aujourd’hui s’orienter vers un nouvel animisme.
Ce séminaire réside dans le désir de construire un lieu de théorisation et de production de pratiques. On invite ainsi les participants à une « écoute active ". Autrement dit, il leur est proposé d’articuler le cours du séminaire avec leurs réalités et difficultés concrètes, que ce soit dans leur travail ou dans leurs liens sociaux. Nous demandons, avant et pendant chaque séance, que celles et ceux intéressés par cette invitation nous fassent parvenir leurs éventuelles questions, demandes et propositions afin de nous permettre de développer un processus de travail collectif.
Comme nous restons optimistes sur la capacité d’organisation et de lutte des gens, nous prévoyons (et même souhaitons) la continuation de fortes perturbations pour mercredi soir.
C’est pourquoi le Collectif Malgré tout a décidé d’annuler la session du séminaire du mercredi 11 décembre.
Le séminaire reprendra donc en janvier, après la démission de Macron.
Les dates de nos rendez-vous au premier semestre 2020 vous seront prochainement transmises.
D’ici là, le CMT vous souhaite de joyeuses fêtes.
La prochaine séance du séminaire « Penser et agir dans la complexité » se déroulera le mercredi 20 novembre à 20 h 30.
Rendez-vous au CICP, 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris / salle L’internationale.
Vous pouvez d’ores et déjà noter les dates des prochaines séances : 16 octobre – 20 novembre – 11 décembre.
Dans le cadre de la continuation du séminaire « Penser et agir dans la complexité », nous vous proposons d’engager une nouvelle année de travail axée sur ce qu’on pourrait appeler un parcours phénoménologique.
Nous souhaitons comprendre de façon théorique et pratique sous quelles conditions et sous quelles formes commencent à émerger aujourd’hui de nouveaux modes d’agir, de compréhension et de connaissance situationnels. Pour ce faire, nous interrogerons l’actualité de la phénoménologie dans un forçage qui la décentre de la primauté donnée à la conscience pour mettre à sa place le vivant et les corps.
Pendant plusieurs siècles, l’Occident s’est construit derrière le rêve (devenu cauchemar) d’une rationalité totale, capable de congédier définitivement les pulsions, contrôler les affects, bref de domestiquer les corps. Alors que cette rationalité est depuis un siècle (1900) mise en échec, les humains s’apprêtent aujourd’hui à déléguer la fonction raisonnante à l’hyper rationalité des machines calculantes (IA).
Notre défi, notre urgence consiste donc dans la possibilité de participer à la production d’une rationalité complexe qui sache cohabiter avec son autre, les passions, les affects. Si nous ne sommes pas capables d’une telle tâche, le danger sera celui de tomber dans des obscurantismes irrationnels divers ou de nous condamner à obéir à la « rationalité » calculante des machines qui nous poussent à fonctionner en abandonnant toute velléité d’exister.
Si nous mettons au cœur de notre travail la question fondamentale du corps comme condition de l’agir, nous n’oublions pas que les progrès considérables de la technique ont produit l’illusion d’un « trop de savoir » sur les corps dérivant aujourd’hui vers une métaphysique quasi-religieuse qui s’ignore. Or dans notre perspective, la centralité de la réflexion sur les corps doit plutôt se structurer autour d’une connaissance qui n’évite pas, en suivant en cela Spinoza, le « non-savoir » sur les corps (« Nul ne sait ce que peut le corps »).
Nous interrogerons notamment sur le rôle de l’imaginaire, de l’intuition ainsi que du sacrificiel et du sacré dans nos cultures qui semblent aujourd’hui s’orienter vers un nouvel animisme.
Ce séminaire réside dans le désir de construire un lieu de théorisation et de production de pratiques. On invite ainsi les participants à une « écoute active ". Autrement dit, il leur est proposé d’articuler le cours du séminaire avec leurs réalités et difficultés concrètes, que ce soit dans leur travail ou dans leurs liens sociaux. Nous demandons, avant et pendant chaque séance, que celles et ceux intéressés par cette invitation nous fassent parvenir leurs éventuelles questions, demandes et propositions afin de nous permettre de développer un processus de travail collectif.
Les éditions Textuel et le collectif Malgré Tout vous invitent à la présentation publique de La tyrannie des algorithmes, dernier livre de Miguel Benasayag, en collaboration avec Régis Meyran, le 15 novembre à 21 h 00, à la Maison de l’Amérique latine.
MAL – 217 boulevard Saint-Germain – 75007 – Metro Solférino
Entrées libres / 21 h 00 – 22 h 30
Lors de cette soirée, vous aurez l’occasion de dialoguer avec Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, Régis Meyran, anthropologue, et Antoinette Rouvroy, juriste et philosophe du droit, chercheuse à l’Université de Namur en Belgique et auteure de nombreux articles sur la gouvernementalité algorithmique.
PRESENTATION DU LIVRE
Miguel Benasayag nous alerte sur le risque majeur que font peser les algorithmes sur nos démocraties alors que les big data sont en train de décider des orientations du monde. C’est au quotidien que la vie collective est insidieusement « prise en charge » par les machines :
logiciels de surveillance couplés à des caméras, justice prédictive, suivi marketing de nos moindres faits et gestes sur internet pour élaborer des prédictions d’achat… Ce n’est pourtant pas en technophobe que l’auteur dénonce la colonisation du vivant, conscient que regarder l’avenir dans un rétroviseur n’est pas possible. Loin du clivage qui consiste à renvoyer dos à dos technophiles et technophobes, Miguel Benasayag démontre ici comment la résistance à la colonisation de l’humain par la machine doit passer par une recherche d’hybridation entre les deux.
Hybrider, ce n’est ni refuser l’intelligence artificielle ni se laisser dominer par elle, c’est savoir tirer les conséquences politiques et démocratiques de cette nouvelle forme de domination. Si l’économie est pilotée par l’IA qui détermine aujourd’hui le politique, il n’y a plus de conflictualité possible, il n’existe plus qu’une gestion des comportements. Comment les individus peuvent-ils retrouver une puissance d’agir dans ce monde post-démocratique ?
Fruit d’une conversation entre Miguel Benasayag et Régis Meyran, La tyrannie des algorithmes paraîtra aux Editions Textuel, le 23 octobre prochain.Lire la suite
Le séminaire « Penser et agir dans la complexité » reprendra le mercredi 18 septembre à 20 h 30.
Rendez-vous au CICP, 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris / salle L’internationale.
Vous pouvez d’ores et déjà noter les dates des prochaines séances : 16 octobre – 20 novembre – 11 décembre.
Dans le cadre de la continuation du séminaire « Penser et agir dans la complexité », nous vous proposons d’engager une nouvelle année de travail axée sur ce qu’on pourrait appeler un parcours phénoménologique.
Nous souhaitons comprendre de façon théorique et pratique sous quelles conditions et sous quelles formes commencent à émerger aujourd’hui de nouveaux modes d’agir, de compréhension et de connaissance situationnels. Pour ce faire, nous interrogerons l’actualité de la phénoménologie dans un forçage qui la décentre de la primauté donnée à la conscience pour mettre à sa place le vivant et les corps.
Pendant plusieurs siècles, l’Occident s’est construit derrière le rêve (devenu cauchemar) d’une rationalité totale, capable de congédier définitivement les pulsions, contrôler les affects, bref de domestiquer les corps. Alors que cette rationalité est depuis un siècle (1900) mise en échec, les humains s’apprêtent aujourd’hui à déléguer la fonction raisonnante à l’hyper rationalité des machines calculantes (IA).
Notre défi, notre urgence consiste donc dans la possibilité de participer à la production d’une rationalité complexe qui sache cohabiter avec son autre, les passions, les affects. Si nous ne sommes pas capables d’une telle tâche, le danger sera celui de tomber dans des obscurantismes irrationnels divers ou de nous condamner à obéir à la « rationalité » calculante des machines qui nous poussent à fonctionner en abandonnant toute velléité d’exister.
Si nous mettons au cœur de notre travail la question fondamentale du corps comme condition de l’agir, nous n’oublions pas que les progrès considérables de la technique ont produit l’illusion d’un « trop de savoir » sur les corps dérivant aujourd’hui vers une métaphysique quasi-religieuse qui s’ignore. Or dans notre perspective, la centralité de la réflexion sur les corps doit plutôt se structurer autour d’une connaissance qui n’évite pas, en suivant en cela Spinoza, le « non-savoir » sur les corps (« Nul ne sait ce que peut le corps »).
Nous interrogerons notamment sur le rôle de l’imaginaire, de l’intuition ainsi que du sacrificiel et du sacré dans nos cultures qui semblent aujourd’hui s’orienter vers un nouvel animisme.
Ce séminaire réside dans le désir de construire un lieu de théorisation et de production de pratiques. On invite ainsi les participants à une « écoute active ". Autrement dit, il leur est proposé d’articuler le cours du séminaire avec leurs réalités et difficultés concrètes, que ce soit dans leur travail ou dans leurs liens sociaux. Nous demandons, avant et pendant chaque séance, que celles et ceux intéressés par cette invitation nous fassent parvenir leurs éventuelles questions, demandes et propositions afin de nous permettre de développer un processus de travail collectif.
Rendez-vous le samedi 26 janvier à 14h à La Bellevilloise 19-21 rue Boyer, 75020 PARIS
Rencontres et Débats Autrement vous invitent à dialoguer avec Miguel Benasayag à l’occasion de la sortie de son dernier livre « Fonctionner ou exister ? » :
Vendredi 18 janvier 2019, 19H45
Café de la Mairie, 8, Place St Sulpice, Paris 6e, métro : St Sulpice, Saint-Germain.
Salle au 1er étage.
Les places étant limitées, l’inscription est obligatoire ainsi qu’une consommation sur place.
Réservez ici: http://rencontres-et-debats-autrement.org/index.php?page=contact-inscription
Le séminaire mensuel « Penser et agir dans la complexité » reprendra dès janvier 2019. Les séances du premier semestre auront lieu aux dates suivante :
Mercredi 16 janvier / 13 février / 13 mars / 10 avril / 15 mai / 12 juin
Rendez-vous à 20 h 30 au Centre international de culture populaire (CICP) :
21 ter rue Voltaire – 75011 Paris
Vidéo du dernier séminaire :
A l’occasion de la sortie du dernier livre de Miguel Benasayag, « Fonctionner ou exister ? », le collectif Malgré tout et les éditions du Pommier organisaient, le 09 novembre dernier, une présentation publique en présence de l’auteur et animée par Raphaël Bourgeois, journaliste à France Culture.
Découvrez la captation de cette rencontre enregistrée à la Maison de l’Amérique latine :
La prochaine séance du séminaire « Penser et agir dans la complexité » aura lieu le mercredi 12 décembre à 20 h 30.
Lire la suite
A l’occasion de la sortie du dernier livre de Miguel Benasayag, « Fonctionner ou exister ? », le collectif Malgré tout et les éditions du Pommier vous invitent à rencontrer l’auteur lors d’une présentation publique, le 09 novembre à 21 h 00, à la Maison de l’Amérique latine.
Présentation du livre
Mais que s’est-il passé dans nos sociétés occidentales pour que les Anciens de naguère soient devenus des « vieux », pour que les jeunes n’aient plus le temps d’être jeunes, pour que la fragilité, les failles ne soient plus assimilées qu’à des dysfonctionnements ?
A une époque où on nous demande de gérer nos existences comme on gère des entreprises, où les technologies digitales nous promettent de nous débarrasser des complications de la vie, la différence entre fonctionner et exister ne paraît plus aller de soi.
Que peut encore signifier l’idée d’existence à l’heure où les technosciences nous expliquent que la différence entre le vivant et la machine ne serait que quantitative ? Quelle est encore la valeur de l’expérience dès lors que les dimensions de la pensée, de la création, et même de l’amour seraient réductibles à des fonctionnements modélisables et améliorables ?
La rationalité occidentale est en crise, le grand mythe du progrès s’est fracassé, l’Homme a failli… Qu’à cela ne tienne ! Le bonheur et l’harmonie parfaite restent à portée de main, mais à une condition : accepter ce devenir machine.
Ce livre s’adresse à tous ceux qui ne veulent pas céder à cette peur qui nous invite à « entrer dans la cage pour notre plus grand bonheur ».
Car quelque chose reste et résiste. Ce quelque chose nous dit que la vie, la culture, l’amour ne se résument pas à leurs seuls mécanismes identifiables et modélisables. Ce quelque chose résonne aujourd’hui comme une plainte, un appel mais il est aussi un pari. Celui que dans ce reste, ce « bruit dans le système », se niche encore les conditions mêmes de l’existence.
Philosophe, psychanalyste, chercheur en épistémologie, Miguel Benasayag est l’auteur de nombreux ouvrages dont La Singularité du vivant, Le Pommier, 2017 et Cerveau augmenté, homme diminué, La Découverte, 2016. Il anime avec Angélique Del Rey et Bastien Cany le collectif « Malgré tout ».
Entretien avec Miguel Benasayag – propos recueillis par Falk van Gaver.
A lire dans le dernier numéro de la « Rivista Italiana di Filosofia del Linguaggio » :
La fragilità come forma di resistenza: conversazione sul biopotere con Miguel Benasayag
Clio Nicastro
ICI Berlin Institute for Cultural Inquiry
Roberta Martina Zagarella
Consiglio Nazionale delle Ricerche, Istituto di Tecnologie Biomediche (Roma)
A noter dans vos agendas : le prochain séminaire du Collectif Malgré Tout aura lieu le mercredi 13 juin à 20 h 30.Lire la suite
Le Collectif argentin pour la Mémoire et le Collectif Malgré tout en partenariat avec les éditions Otium ont le plaisir de vous convier à une rencontre avec Angel de la Calle à l’occasion de la parution française de son roman graphique « Peintures de guerre » :Lire la suite
Nous relayons cette tribune rédigée par la rédaction de la revue Ballast en soutien au Rojava et signée par une soixantaine d’acteurs et de collectifs du monde syndical, associatif, politique, intellectuel et culturel.
Une série de rencontres et de débats publics pour comprendre les héritages politiques actuels des mobilisations mondiales émancipatrices des années 1965-1973.Lire la suite
Rencontres de novembre à Buenos Aires
À l’heure de la post-démocratie, dans une période où le « tout est possible » techniciste nous promet un monde « sans limites » et alors que nous traversons une crise de sens et d’identité d’une ampleur inédite, nous pensons qu’il est urgent de repenser la question des pratiques de résistance et de contre-pouvoir.Lire la suite
Les 28 et 29 novembre derniers, une trentaine d’économistes, de féministes et d’universitaires se sont réunies à Asuncion, la capitale du Paraguay, pour un séminaire intitulé « Luttes et alternatives pour une économie féministe et émancipatrice ». Cet événement, gratuit et ouvert au public, était organisé par le Centre de documentation et d’études (CDE), l’Articulation féministe Marcosur (AFM) et le Groupe de travail «Economie émancipatrice féministe» (GT EFE) du Conseil latino-américain des sciences sociales (CLACSO). Nous diffusons ici un résumé des conférences de six expertes latino-américaines intervenues lors de ces deux journées de travail (en espagnol).
La prochaine séance du séminaire « Comprendre et agir dans la complexité » se déroulera le 10 janvier 2018 à 20h30 au 21 ter rue Voltaire – 75011 Paris.
Lire la suite
Le 17 novembre dernier, Miguel Benasayag présentait son dernier ouvrage, La singularité du vivant, à la Maison de l’Amérique Latine. Une soirée qui était organisée autour d’un échange avec le philosophe Jean-Michel Besnier et le mathématicien Giuseppe Longo.
Lire la suite
Miguel Benasayag, La Singularité du vivant, Le Pommier, octobre 2017, 192 Pages.
Hypérion – Hölderlin, 1799.
« Prends-moi comme je me donne, et songe qu’il est mieux de mourir parce qu’on a vécu, que de vivre parce qu’on n’a jamais vécu. N’envie pas les hommes libres de souffrance, les idoles de bois auxquelles rien ne manque, tant leur âme est pauvre, qui ne posent pas de questions sur la pluie et le soleil parce qu’elles n’ont rien qu’elles doivent cultiver.Lire la suite