A relire: le Manifeste des Universités populaires et laboratoires sociaux

Le Collectif Malgré Tout a souvent participé à des expériences d’Université populaires et laboratoires sociaux partout dans le monde: Argentine, France (par exemple à Ris-Orangis) et Italie (avec le mouvement Coop notamment). Voici un texte qui explique la dynamique propre à ces projets et les modes d’agir qui y sont développés.

Pour relire le texte, cliquer ici.

Manifeste du réseau de résistance alternatif

Nous conseillons la (ré)lecture du Manifeste du réseau de résistance alternatif écrit en 1999 par le Collectif Malgré Tout et d’autres collectifs du monde entier, en espérant que ce soit utile pour les réflexions et le travail autour d’un « imaginaire subversif » dont on a parlé lors des derniers séminaires.

Le Manifeste est disponible pour la lecture ici. Bonne lecture!

🇫🇷 🇪🇸 »Caminante no hay camino, se hace camino al andar.. » – Voyageur, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant.

Antonio Machado Quote: "Caminante, no hay camino, se hace camino al andar."Antonio Machado Quote: "Caminante, no hay camino, se hace camino al andar." Antonio Machado Quote: "Caminante, no hay camino, se hace camino al andar."

Todo pasa y todo queda,
pero lo nuestro es pasar,
pasar haciendo caminos,
caminos sobre el mar.

Nunca persequí la gloria,
ni dejar en la memoria
de los hombres mi canción;
yo amo los mundos sutiles,
ingrávidos y gentiles,
como pompas de jabón.

Me gusta verlos pintarse
de sol y grana, volar
bajo el cielo azul, temblar
súbitamente y quebrarse…

Nunca perseguí la gloria.

Caminante, son tus huellas
el camino y nada más;
caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.

Al andar se hace camino
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.

Caminante no hay camino
sino estelas en la mar…

Hace algún tiempo en ese lugar
donde hoy los bosques se visten de espinos
se oyó la voz de un poeta gritar
« Caminante no hay camino,
se hace camino al andar… »

Golpe a golpe, verso a verso…

Murió el poeta lejos del hogar.
Le cubre el polvo de un país vecino.
Al alejarse le vieron llorar.
« Caminante no hay camino,
se hace camino al andar… »

Golpe a golpe, verso a verso…

Cuando el jilguero no puede cantar.
Cuando el poeta es un peregrino,
cuando de nada nos sirve rezar.
« Caminante no hay camino,
se hace camino al andar… »

Golpe a golpe, verso a verso.

A.Machado

Tout passe et tout reste,
mais notre rôle est de passer,
de passer en traçant des chemins,
des chemins sur la mer.

Je n’ai jamais recherché la gloire,
ni laissé dans la mémoire
des hommes ma chanson ;
j’aime les mondes subtils,
légers et gracieux,
comme des bulles de savon.

J’aime les voir se peindre
de soleil et de pourpre, voler
sous le ciel bleu, trembler
soudainement et se briser…

Je n’ai jamais recherché la gloire.

Voyageur, tes empreintes
sont le chemin et rien d’autre ;
voyageur, il n’y a pas de chemin,
le chemin se fait en marchant.

En marchant, on fait le chemin
et en regardant en arrière,
on voit le sentier qu’on ne
repariera jamais.

Voyageur, il n’y a pas de chemin,
seulement des traces dans la mer…

Il y a quelque temps, à cet endroit
où aujourd’hui les forêts se parent d’épines,
on entendit la voix d’un poète crier :
« Voyageur, il n’y a pas de chemin,
on fait le chemin en marchant… »

Coup après coup, vers après vers…

Le poète est mort loin de chez lui.
Il est recouvert de la poussière d’un pays voisin.
En s’éloignant, on l’a vu pleurer.
« Voyageur, il n’y a pas de chemin,
le chemin se fait en marchant… »

Coup après coup, vers après vers…

Quand le chardonneret ne peut plus chanter.
Quand le poète est un pèlerin,
quand prier ne sert à rien.
« Voyageur, il n’y a pas de chemin,
le chemin se fait en marchant… »

Coup après coup, vers après vers.

A. Machado

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Nietzsche et le « Je pense »

« §16 Si j’analyse le processus qu’exprime la proposition “je pense”, j’obtiens toute une série d’affirmations téméraires qu’il est difficile, peut-être impossible de fonder ; par exemple que c’est moi qui pense, qu’il faut qu’il y ait un quelque chose qui pense, que la pensée est le résultat de l’activité d’un être conçu comme cause, qu’il y a un “je”, enfin que ce qu’il faut entendre par pensée est une donnée déjà bien établie, — que je sais ce qu’est penser. (…)

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Aujourd’hui! Nouvelle séance du séminaire « Comprendre et agir dans la complexité »à 20h30 (lien zoom dans l’article)

Participer à la réunion Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/89617950684?pwd=MkE1SExNRzJlWEZWMzBoYW5qSUdLQT09

ID de réunion : 896 1795 0684
Code secret : 751786

Lors de cette séance, nous poursuivrons notre réflexion sur l’articulation entre pensée critique, corps et sens commun en abordant notamment le rôle essentiel que jouent, y compris dans nos sociétés, des pratiques qui correspondent à ce que nous appelons du « sacrificiel caché ».

Dans cette perspective, nous verrons comment l’une des fonctions du sens commun, en tant que dimension de la réalité, pourrait être énoncée par la production de « la vie qui va avec ». Il s’agit de comprendre l’agir, piégé entre la chimère d’une vie ordonnée par la pensée critique (rationalisme) et le mépris des savoirs non académiques du sens commun.

Voir les axes de travail 2020-21 et les vidéos des dernières séances ici.