Nous vivons ce que l’on peut appeler une époque triste, si par tristesse nous entendons ce que recouvraient les « passions tristes » telles que les décrivait Spinoza, parmi lesquelles la mélancolie, la crainte, le désespoir, l’envie, etc., qui nous empêchent d’agir d’après notre puissance. La réalité devient ainsi de plus en plus « virtuelle », les hommes et les femmes se sentent au quotidien impuissants pour changer leur vie, impuissance et tristesse constituant un véritable cercle vicieux qui s’auto-alimente. Petit à petit, nous perdons pied dans ce qu’il faut pourtant bien appeler « notre vie », notre quotidien subit un processus de déréalisation et nous devenons alors dans cette société du spectacle et de la séparation les spectateurs passifs de notre propre vie.
Un coupable idéal : le point de vue des “sans” à propos des émeutes de décembre
Comment passe-t-on des voitures brûlées à la polygamie ? Comment passe-t-on d’un problème de sécurité publique à des déclarations xénophobes ?
L’ a-communication, sens et référence
La langue et la question du réel Nous avons tenté de le montrer ailleurs 2, la langue est un des axes fondamentaux d’une « archéologie » du savoir (au sens de Michel Foucault). Aujourd’hui, le concept de « communication » est fort prisé, de même que l’assimilation de la langue à un « outil de communication ». Pour notre part, si nous situons la langue comme le phénomène fondateur de l’aventure humaine, c’est justement, à l’inverse, en raison de sa dimension de non-communication : nous pourrions la définir comme un ensemble signifiant, ou le « trésor des signifiants ».
Conférence au Chiapas
Le collectif Malgré Tout a participé, par un texte sollicité par les camarades mexicains, à la conférence du chiapas. voici la déclaration de clôture de cette conférence, à laquelle nous souscrivons pleinement.Continue Reading
Tous ceux qui sont ici sont d’ici
Tract diffusé par le collectif malgré tout en 1996