À l’occasion de la nouvelle édition actualisée et augmentée de son ouvrage « À l’école des compétences », nous recevrons, le mercredi 6 novembre, la philosophe et enseignante Angélique Del Rey.
Rendez-vous au CICP de Paris (21ter Rue Voltaire, 75011) à 20h30. Comme toujours, l’entrée est libre et sans inscription. Il sera également possible de suivre la réunion et d’intervenir par visioconférence.
Participer Zoom Réunion
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ID de réunion: 839 4630 5285
Code secret: 69532
Au programme…
Membre du Collectif Malgré Tout, Angélique Del Rey travaille depuis de nombreuses années sur cette logique éducative qui, au nom de la réussite, apprend aux enfants à se considérer comme une surface lisse et constructible, prête à acquérir – et à se défaire au gré des exigences de la macroéconomie – des compétences utiles à leur vie professionnelle et sociale.
Pur produit du pseudo « réalisme technico-économique », ce système reprend à compte l’injonction à l’adaptation vantée par les chantres du libéralisme : il s’agit pour les jeunes d’apprendre à apprendre et d’oublier ce qu’ils ont appris pour être les plus réactifs possibles au monde extérieur. Mais cette adaptabilité a un prix : un vidage de soi, de ses désirs et de ses affinités, pour devenir une ressource malléable et évaluable.
Dans la continuité de notre précédent travail, nous verrons en quoi la théorie de la situation nous offre aujourd’hui des pistes pour résister à ce devenir « fonctionnant » de l’existence. Assumer les situations concrètes et singulières dans lesquelles nous vivons constitue sans doute le premier pas pour lutter contre ces mécanismes de déterritorialisation qui visent la production d’un homme et d’une femme « sans qualités ».