(Re)voir (Re)Écouter la rencontre du 18 juin avec Miguel Benasayag et Bastien Cany à propos de leur ouvrage  » Contre-Offensive » – Rencontres et Débats Autrement

Reprise des Rencontres
et Débats Autrement avec une pensée
pour Brigitte Pätzold
qui devait présenter
l’ouvrage Contre-Offensive.

On n’a jamais autant eu raison de se révolter !

Alors que rien ne semble aujourd’hui pouvoir arrêter les forces de destruction du vivant, des écosystèmes et de la culture, la résistance ne doit pas se poser comme une question simplement théorique. Or, si un nombre croissant de nos contemporains ressentent l’urgence d’agir, on ne peut plus penser l’engagement sur les bases d’un paradigme moderne qui identifie l’émancipation à la prise du pouvoir.


Dans le monde complexe qui est le nôtre, les luttes sont désormais confrontées à la nécessité de dépasser le mode d’agir linéaire et binaire qui a façonné l’Occident et son entreprise de domination. Au plus près des défis que pose notre époque, Miguel Benasayag et Bastien Cany nous invitent à explorer les pratiques issues de la mouvance décoloniale.

En s’appuyant sur les expériences de la lutte propres aux sociétés colonisées (mouvements d’occupation des terres en Amérique latine, assembléisme argentin, révolte indienne du Chiapas), ils tentent de constituer, sans chercher à fournir des modèles ou des recettes prêtes à l’emploi, un vadémécum pour la résistance.

Vidéo de la rencontre

Audio de la rencontre

Reprise du séminaire
 Penser et agir dans la complexité

après les vacances au CICP – Paris 11ème arrondissement.

En attendant vous pouvez retrouver les anciens séminaires

en suivant ce lien: Séminaires

Solidarité face à la situation du « Garrahan » et à la crise sanitaire en Argentine


Le problème

1.- Solidarité face à la situation du « Garrahan » et à la crise sanitaire en Argentine.

L’Hôpital National de Pédiatrie « Prof. Dr. Juan P. Garrahan » est une référence en matière de santé publique en Argentine. Parler du « Garrahan », c’est parler d’excellence et de développement. C’est une référence en Amérique Latine et au niveau international. On peut parler d’une « philosophie Garrahan ». Pour l’Argentine et les pays du sous-continent, l’hôpital Garrahan a une importance particulière. Depuis sa création en 1986 jusqu’à son inauguration en 1987, cet établissement a été conçu par une équipe interdisciplinaire sélectionnée par un concours public et ouvert aux meilleurs pédiatres d’Argentine. C’est un hôpital de gestion autonome, public et gratuit, pionnier en matière de greffes et de soins de haute complexité. L’ajustement décidé par l’État national détruit rapidement les ressources humaines de l’hôpital faisant vaciller l’institution. 

Dans le quotidien La Nación du 14 juin 2025 : « Un groupe de professionnels qui ont joué un rôle essentiel dans le processus ayant permis de transformer cet hôpital pédiatrique hautement complexe en un modèle pionnier, non seulement dans le pays mais aussi dans le monde, a été interviewé. Là, des enfants et des adolescents sont pris en charge, qui, en plus de souffrir de maladies graves, font également face à toutes sortes de difficultés. De nos jours, ces professionnels partagent un sentiment commun de ‘profonde tristesse et inquiétude’ face au conflit qui a mis le Garrahan sous le feu des projecteurs et qui a atteint son paroxysme ces derniers jours. La profonde détérioration s’est aggravée depuis fin 2023, en raison d’un budget stagné, de l’effondrement des salaires et de l’exode subséquent de médecins et d’autres spécialistes de la santé. »

Appel à la solidarité avec les équipes de l’hôpital Garrahan de Buenos Aires en lutte

Cet hôpital réalise chaque année 600 000 consultations, 11 000 interventions chirurgicales et 110 greffes. Il est équipé de 557 lits, dont 110 de soins intensifs. 7000 travailleurs spécialisés, internes et stagiaires sont au service de la santé des plus vulnérables, les enfants. Son personnel doit vivre dignement pour continuer à offrir le meilleur de la santé publique à nos enfants et adolescents. Rien ne fera tomber le Garrahan ! 

La santé ne doit jamais être une variable d’ajustement. 

Cet appel doit être entendu et largement diffusé.

En espagnol

En Italien

3.- Solidarietà di fronte alla situazione del « Garrahan » e alla crisi sanitaria in Argentina 

L’Ospedale Nazionale di Pediatria « Prof. Dr. Juan P. Garrahan » è un punto di riferimento nella salute pubblica in Argentina. Parlare del « Garrahan » significa parlare di eccellenza e sviluppo. È un punto di riferimento in America Latina e a livello internazionale. Si può parlare di una « filosofia Garrahan ». Per gli argentini e i paesi di Sudamerica, l’ospedale Garrahan riveste un’importanza particolare. Dalla sua creazione nel 1986 fino alla sua inaugurazione nel 1987, questa struttura è stata concepita da un’équipe interdisciplinare selezionata da concorso pubblico e aperta ai migliori pediatri dell’Argentina. È un ospedale pubblico e gratuito autogestito, pioniere nei trapianti e nelle cure altamente complesse. È unico in Sudamerica e riceve anche pazienti dai paesi vicini. L’aggiustamento deciso dallo Stato nazionale sta rapidamente distruggendo le risorse umane dell’ospedale, facendo vacillare l’istituzione 

Nel quotidiano La Nación del 14 giugno 2025: « È stato intervistato un gruppo di professionisti che hanno svolto un ruolo essenziale nel processo che ha permesso di trasformare questo ospedale pediatrico altamente complesso in un modello pionieristico, non solo nel paese ma anche nel mondo. Lì si occupano di bambini e adolescenti che, oltre a soffrire di gravi malattie, affrontano anche ogni tipo di difficoltà. Oggi, questi professionisti condividono un sentimento comune di « profonda tristezza e disagio » di fronte al conflitto che ha messo il Garrahan sotto i riflettori e che ha raggiunto il suo apice negli ultimi giorni. Il profondo deterioramento è peggiorato dalla fine del 2023, a causa di un bilancio stagnante, del crollo degli stipendi e del conseguente esodo di medici e altri specialisti della salute ». 

Appello alla solidarietà con l’équipe dell’ospedale Garrahan di Buenos Aires in lotta. 

In questo ospedale vengono eseguite ogni anno 600.000 visite, 11.000 interventi chirurgici e 110 trapianti. È dotata di 557 posti letto, di cui 110 di terapia intensiva. 7000 lavoratori specializzati e specializzandi sono al servizio della salute dei più vulnerabili, i bambini. Il suo personale deve vivere con dignità per continuare a offrire il meglio della salute pubblica ai nostri bambini e adolescenti. 

Niente abbatterà il Garrahan!

La salute non dovrebbe mai essere una variabile di regolazione.

Questo appello deve essere ascoltato e ampiamente diffuso.

En Anglais

Manif à Bure le 20 septembre contre la poubelle nucléaire !

Le futur s’est donné rendez-vous en 2025 et a bloqué la date du 20 septembre pour empêcher que le monstre vorace Cigéo nous exproprie aujourd’hui et confisque notre avenir.
La lutte d’hier à demain vous invite ainsi à une grande manif contre la poubelle nucléaire !

Parce qu’à Bure, c’est aujourd’hui que tout se joue !
Retrouvons-nous le 20 septembre contre Cigéo, le nucléaire et son monde pour faire bifurquer le futur !

Plus d’infos à venir ici : https://manifbure.fr/

Pour nous écrire : manifbure@riseup.net

Changement de date: le 18 juin, Présentation du livre « « CONTRE-OFFENSIVE » Agir et résister dans la complexité » organisé par Rencontres et débats Autrement

Rencontre et débat autrement

Rencontres et débats Autrement vous invite à rencontrer le philosophe Miguel Benasayag et Bastien Cany pour parler de leur dernier ouvrage « CONTRE-OFFENSIVE » Agir et résister dans la complexité.

Le café de la mairie


Au plus près des défis que pose notre époque, Ils nous invitent à explorer les pratiques issues de la mouvance décoloniale. En s’appuyant sur les expériences de la lutte propres aux sociétés colonisées (mouvements d’occupation des terres en Amérique latine, assembléisme argentin, révolte indienne du Chiapas), ils tentent de constituer, sans chercher à fournir des modèles ou des recettes prêtes à l’emploi, un vadémécum pour la résistance.

Le mercredi 18 juin 2025 au Café de la Mairie,

8 Place Saint Sulpice. 19H00

Salle à l’étage, Chaque participant commandera au serveur une consommation à son arrivée.
Merci de vous inscrire sur le lien ci-dessus.

Au plaisir de vous revoir.

Christian

FÊTE DE PRINTEMPS: 15 ans de luttes aux Lentillères (Dijon – Côte d’or)

DU VENDREDI 30 MAI AU LUNDI 1er JUIN, FAISONS LA FÊTE AU LENTILLERES !

ÉDITO : On a écrit plein d’éditos de la fête des Lentillères. On a produit énormément d’affiches pour inviter foule à nos fêtes, chantiers, manifs, réunions, concerts, débats, semaines de résistance et autres joyeusetés. 

Potager des lentillères

On a raconté dans plein plein d’articles, de revues amies, de tribunes, qu’ici on réinvente la vie sans médiation du pouvoir, proches les unes des autres, contentes de s’éloigner de l’humiliation des systèmes de domination. Qu’on tente de se tirer de la merde ensemble, de retrouver un rapport au vivant, à la communauté et au collectif, défoncés par le capitalisme colonial, hétérosexiste et validiste. 

On a expliqué « construire la lutte », « solidarité », « bâtir les communs » pour les médias mainstream, pensé un cadre juridique qui pourrait nous traduire, on a tourné un film pour raconter ce qui ne pouvait pas être dit et dans les langues qu’on n’écrit pas. On a produit des prises des paroles splendides et vénères. 

Tous ces milliards de mots sont là, sur internet, papier, dans nos bouches, dans ta mémoire aussi. Il faut défendre ce que racontent tous ces mots, parce que la mairie, l’Etat, le climat politique sont hostiles, puants et écrasants.

Pour ces 15 ans, j’aimerais que tous les gens chez qui raisonnent ou ont raisonné ces mots, celleux qui étaient déjà là pour mes deux ans comme celleux que j’ai rencontrés le mois dernier, viennent à la grande fête que j’organise ! 

Franchement, j’ai vraiment passé un début d’année de merde, le bahut me cringe, la dirlo a changé et j’ai été collé au moins 200h dans une pièce sombre, froide et sans électricité. 

Alors pour me mettre bien, cette année, je veux organiser un anniversaire un peu spécial, avec une maxi chasse au trésor ou vous êtes toustes invitées !

Mais tu me connais, chez moi il n’y a pas de règle qui ne peut être transgressée, et puis au fond, on sait que c’est le Quartier des Lentillères le vrai trésor. Alors tu peux venir jouer mais tu peux aussi choisir de profiter de ce moment pour venir te balader sur la friche et sentir tout ce qui est immontrable, irracontable, et que cela te transforme à jamais ! 

Je sais que les mots pèsent pas lourd face aux bulldozers, par contre ce qui pèse pour garder la force c’est se sentir ensemble. Pas juste ensemble, ensemble ensemble.

Franchement je me vois pas continuer sans vous.

Alors venez montrer qu’on va passer les 15 prochaines années ensemble ! 

Programme

Accessibilité

Cliquer içi pour en savoir plus sur l’accessibilité de la fête de printemps 2025

Site internet

Cliquez ici pour accéder au site internet des lentillères

Localisation

EXPULSION DE LA GAÎTÉ LYRIQUE : ETAT FASCISTE, MAIRIE COMPLICE

Gaete lyrique

Hier soir, quelques heures après la parution de l’arrêté d’expulsion de la Gaîté Lyrique, nous nous sommes rassemblés massivement. Toute la nuit, des centaines de personnes se sont mobilisées en résistance aux côtés du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville, pour exiger un toit pour tous.tes les occupant.e.s.

Rien dans cette opération ne s’est déroulé dans le respect du droit et des personnes présentes. Moins de 24h se sont écoulées entre la publication de l’arrêté et le début de l’expulsion, l’opération devait commencer à 6h, les policiers nous ont chargé.es dès 5h40. Après cette première charge, nous avons attendu des heures dans le froid, nassé.es, sans pouvoir soigner les blessé.es. Nous avons ensuite été gazé.esmatraqué.esinterpellé.es arbitrairement et pourchassé.es dans les rues et bouches de métro.

Aujourd’hui, nous avons subi le déploiement total du racisme dans l’indifférence de la plus grande Mairie française dite de gauche : 

  • racisme d’un gouvernement qui déploie un dispositif quasi-militaire pour évacuer des jeunes déjà sortis du bâtiment occupé,
  • racisme des médias et des fascistes qui chaque jour nous ont harcelé et provoqué,
  • racisme de la police qui a séparé les “associatifs” des “migrants” pour procéder aux contrôles d’identités, nous a traqué et interpellé jusque dans les cafés adjacents
  • racisme d’un système qui refuse de nous intégrer alors que nous demandons juste à vivre, étudier, travailler, être considéré.es comme égaux et égales.

En un an, nous avons observé la lâcheté de la Mairie de Paris : alors que nous occupions la Maison des Métallos pour revendiquer un toit, la Mairie disait que nous devions cesser d’investir leurs bâtiments et engager un vrai rapport de force avec l’Etat. Ces trois derniers mois à la Gaité, nous avons visibilisé notre combat et renforcé notre réseau de solidarité. Nous avons  laissé l’opportunité à la Mairie de se battre à nos côtés pour nos droits. Elle ne l’a pas fait et pire encore : ce matin, Mme Hidalgo a préféré intervenir sur la matinale de France Inter, estimant qu’à “ce stade, c’est ce qu’il fallait faire”, en parlant de l’expulsion brutale sans solution que nous venions de vivre. La Maire de Paris a menti en direct en affirmant qu’il y avait des propositions d’hébergement à Paris, c’est faux : un seul bus a été déployé, direction Rouen, pour une durée de trois semaines. La honte !

Ce soir, tout le monde se demande où nous allons dormir, nous les 450 jeunes expulsé.es, parce que même dans la rue, nous sommes traqué.es sans pouvoir nous déplacer librement, encore moins poser une tente. Des dizaines de personnes sont blessées, tout le monde est traumatisé. En tout, on dénombre une grosse cinquantaine d’interpellations. Six de nos camarades en recours de minorité ont été libérés avec des OQTF. Une dizaine de jeunes sont toujours en garde à vue aux commissariats du 18ème et 12ème, risquant un transfert en CRA. 

Nous n’avons jamais vécu une telle situation en plein Paris. Que tout le monde prenne conscience de ce qui se joue autour de notre lutte : il ne s’agit pas seulement du droit à l’hébergement pour les mineur.es isolé.es, mais bien d’une bataille contre l’extrême-droite et son monde. 

Nous appelons à un rassemblement dès maintenant devant les commissariats du 18eme (rue de l’Evangile) et du 12ème arrondissement (rue Aubrac).

 

Ce samedi 22 mars, à l’occasion de la marche internationale contre le racisme, rejoignez notre cortège.

Communiqué du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville – 30ème jour de l’occupation

Nous avons attendu tout ce temps sans recevoir de réponses de la Mairie, et c’est maintenant, après un mois, que la Mission d’urgence sociale accepte une réunion formelle avec le Collectif. On espérait que ce soit l’occasion pour discuter des propositions d’hébergement, mais tel n’a pas été le cas. Ils sont venus nous expliquer où on peut se laver et manger, mais surtout ils nous ont communiqué l’intention de lancer une procédure judiciaire d’expulsion au Tribunal Administratif, la venue d’un huissier et un comptage par la police municipale tous les jours.

Quelle honte : où est l’action sociale dans tout ça ? Nous, on savait où nous laver et où manger même avant leur venue et avant l’occupation de la Gaîté Lyrique. Tous les soirs le collectif fournit 350 repas, financés avec la caisse de solidarité. Nous ne voulons pas de leur hypocrisie : au lieu de faire semblant de se préoccuper pour nous, ils auraient pu nous proposer une solution digne. La bonne nouvelle c’est qu’aujourd’hui nous sommes plus de 300 jeunes à occuper ce lieu : c’est seulement grâce à l’action et à la détermination du Collectif que la quasi-totalité des jeunes à Paris sont à l’abri, même si c’est dans des conditions très dures.

Pendant ce temps, les différentes institutions, les centres d’évaluations, les associations comme France Terre d’Asile dirigent les jeunes vers la Gaîté, le seul lieu où un mineur en recours puisse passer la nuit à l’abri. Cela prouve que rien n’est organisé pour nous, par une mairie qui s’est positionnée publiquement contre la loi immigration le 27 janvier 2024 et qui refuse de mettre en place une vraie politique d’accueil. Contrairement à ce qui se fait en Espagne et en Italie. On se demande donc en quoi la « mission d’urgence sociale » accomplit sa mission de trouver une solution avant que la situation n’empire et ne devienne encore plus urgente.

La mairie pense à une procédure d’expulsion alors que nous demandons une protection. Chaque année, la Mairie organise une “Nuit de la Solidarité” pour compter les gens qui dorment à la rue. Alors qu’ils ne cherchent aucune solution d’accueil réelle. Ils font semblant de se soucier d’eux et de les aider, pour se couvrir politiquement. Compter n’est pas accueillir. Nous ne sommes pas du bétail. On en a marre de tout ça. Si la Mairie n’est pas d’accord avec la politique raciste de l’État, elle n’a qu’à s’y opposer publiquement et montrer que d’autres manières de faire sont possibles.

Le Collectif dénonce et démasque l’hypocrisie de ces institutions, et pour cela organise une manifestation le samedi 11 janvier à 15h00, au départ de la Gaîté Lyrique occupée jusqu’à l’Hôtel de Ville

Pour gagner, le collectif a besoin de soutien. On appelle toustes celleux qui ont compris la gravité de la situation et la nécessité d’affronter le racisme et le fascisme à se mobiliser avec nous dans les jours à venir. Militant.es, syndicalistes, retraité.esétudiant.es, travailleur.euses, chômeur.euses, on est tous et toutes concerné.es !

Samedi 11 janvier à 15h: manifestation à partir de la Gaîté Lyrique occupée!

Collectif des jeunes de Belleville

Depuis le 10 Décembre, nous occupons la Gaîté Lyrique, un établissement culturel qui appartient à la Mairie de Paris. Nous sommes plus de 250 jeunes venus d’Afrique et d’autres coins du monde, âgés de 14 à 17 ans. L’occupation de ce lieu est un moyen de revendiquer notre droit au logement. Ce lieu n’est pas fait pour dormir, mais, en ce moment d’hiver, dormir dehors est un risque pour nous. Nous voulons que la mairie, la préfecture ou l’État prennent leurs responsabilités, et trouvent une solution d’hébergement dans les plus brefs délais.

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