Desde abajo : regarder le monde “depuis le bas”

En suivant l’initiative de nos amis zapatistes[1], il nous semble nécessaire de sortir de l’opposition binaire entre le « terrorisme du Hamas » et le « terrorisme de l’État d’Israël ». Nous refusons la position de celles et ceux qui s’empressent de soutenir l’un ou l’autre, de justifier un crime plutôt qu’un autre, piégés dans une logique binaire qui regarde le monde depuis le haut. Nous voulons au contraire penser et regarder le monde depuis le « bas », depuis les peuples qui souffrent et subissent les massacres auxquels nous assistons depuis deux semaines. Car il ne s’agit pas de deux blocs unitaires, opposés l’un à l’autre : les peuples israélien et palestinien sont des multiplicités complexes, souvent agencées entre elles. Il existe une quantité extraordinaire de projets communs, de collectifs contre l’occupation, de mouvements de paix, d’équipes de football dans lesquels grandissent ensemble les enfants des deux communautés, d’écoles alternatives qui, dans le quotidien, nourrissent des formes de résistance-création qui explorent des nouveaux possibles au sein d’une réalité sombre et meurtrière. La logique de la bipolarité arrange toujours ceux qui regardent le monde depuis leur mirador. Elle a comme premier effet d’écraser ces multiplicités résistantes et solidaires, de les étouffer pour que les fissures qu’elles ont réussi à ouvrir, dans un dispositif de guerre, de destruction et d’oppression, se referment au plus vite.

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Icône Espagnol Miércoles 18 de octubre, 18h: « Vivir en volcán ». Charla abierta + presentacion

Este miercoles 18 de octubre, 18h-20h, charla abierta y presentacion de los libros: « Del contrapoder a la complejidad. Cuidar la matriz frente a la matrix 1 » y « La infertilidad como negocio. Cuidar la Matriz frente a la matrix 2 ». Con la presencia de Miguel Benasayag, Raúl Zibechi, Ariel Pennisi, Flor Carbajal y Maria Elena Ramognini.

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Le terrorisme est toujours réactionnaire

• Le terrorisme est toujours réactionnaire parce qu’il utilise des vies humaines comme monnaie d’échange au nom de la pire des positions que puisse revendiquer n’importe quel mouvement de lutte ou de résistance: « la fin justifie les moyens ». Au contraire, il n’y a, selon nous, aucune séparation idéaliste et métaphysique entre ces deux dimensions : la fin est toujours dans chaque moyen, et aucune barbarie dans le présent n’est justifiée au nom d’un résultat futur ou d’un « bien supérieur ». La vie se passe aujourd’hui. Toute résistance se condamne et trahit ses idéaux si elle tombe dans la déviance terroriste.

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