Milei: regulación y razón calculadora

La desatención deliberada a la situación de los pacientes oncológicos dependientes de políticas públicas, el ninguneo de los mecanismos estatales de denuncia por violencia de género, el retiro de prestaciones sociales aquí y allá aumentan el dolor de las personas afectadas y el de cualquiera que las sienta parte de su propio sentido de comunidad. Los anuncios y las medidas tendientes a flexibilizar las condiciones laborales y a desregular sectores sensibles permitiendo el alza de precios en salud y educación privada, entre otros, no hacen más que resonar con fórmulas que tienen en nuestro país una historia maltrecha, desde la más oscura intentona, por parte de una dictadura genocida, hasta la más aparentemente banal, que entre globos amarillos y frases de autoayuda se llevó casi veinte puntos de nuestros salarios. Pero, ¿se puede decir que el gobierno de Milei se caracteriza por una política desreguladora? ¿Qué tal si a tanta desregulación por arriba le corresponde la proliferación de formas de regulación por abajo que pretenden actuar, más allá del plano institucional, directamente sobre las convenciones, las costumbres, las prácticas cotidianas? El gobierno que venera al menemismo con su reforma del Estado y la ola desreguladora y privatizadora, apenas asumió arremetió con un Decreto de Necesidad y Urgencia que se propuso, entre anulaciones, modificaciones e incorporaciones, intervenir sobre más de 300 normativas. Vigente el DNU a pesar de su flagrante inconstitucionalidad y el veto del Senado de la Nación, no conforme, avanzó con una ley llamada “ómnibus” por su masividad (para la cual no se ahorraron aprietes y un soborno en tiempo real a la vista de todo el mundo). 

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Argentine: la femme d’un ancien militant desaparecido assassinée chez elle

Susan Beatriz Montoya, 76 ans, veuve de Ricardo Fermin Albareda, membre de l’ERP, a été assassinée chez elle. Des menaces, notamment vers son fils, militant de l’association Hijos, ont été laissées sur les murs de son appartement.

Argentina: la moglie di un desaparecido ammazzata in casa sua. La minaccia scritta dagli assassini: “Li uccideremo tutti” (articolo: https://www.ilfattoquotidiano.it/2024/08/07/argentina-la-moglie-di-un-desaparecido-ammazzata-in-casa-sua-la-minaccia-scritta-dagli-assassini-li-uccideremo-tutti/7650391/)

Les mineur.es isolé.es revendiquent leurs droits : la Préfecture les ignore, la Mairie trouve qu’ils en demandent trop

On partage le communiqué du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville:

Le Collectif des jeunes du Parc de Belleville occupe la Maison des Métallos depuis le 6 avril 2024 pour revendiquer le droit à un hébergement digne pour les mineur.es isolé.es et plus largement l’accès à tous nos droits

Depuis le début de la semaine, la mairie nous laissait penser qu’une mise à l’abri dans un gymnase était  en préparation. Jeudi, nous avons rencontré une délégation de la ville, munie d’un mandat politique. Ces derniers nous ont fait deux propositions, que nous avons discutées durant la délégation puis que nous avons présentées à l’Assemblée Générale des occupant.es de la maison des Métallos. 

D’abord avec une proposition partagée avec la Préfecture de nous disperser dans des centres d’Île de France gérés par l’Etat, non adaptés aux mineur.es et sans aucune garantie de durée. 

Cette proposition est identique à celle qui avait été formulée en octobre 2023, suite à l’évacuation du parc de Belleville. À l’époque, les jeunes qui l’avaient acceptée avaient été envoyés dans des SAS et avaient été obligés de déposer des demandes d’asile, ou des demandes de titre de séjour. De ce fait, toutes les personnes qui les avaient acceptées avaient été remises à la rue. Ces dispositifs sont inadaptés à la situation administrative des mineur.es isolé.es et ont été refusés durant l’Assemblée Générale.

La deuxième proposition était une mise à l’abri dans un gymnase, pour laquelle nous avions envoyé à la mairie nos revendications la veille de notre rencontre. 

Nous avons accepté de discuter de cette proposition en mettant sur la table des revendications. Nous nous sommes également mis d’accord sur un protocole afin de cadrer les négociations:

– Discussion sur chaque point de la liste des revendications

– Une fois un principe d’accord trouvé il serait proposé à l’assemblée générale ce soir même

– Le Collectif enverrait ensuite un mail avec la transcription de l’accord et la décision de l’AG

– Puis retour de la mairie à ce mail

Ces revendications demandent simplement un hébergement digne, la réintégration des expulsés des gymnases, de ne pas casser les solidarités créées et d’obtenir un minimum de protection pendant les JO (comme l’attestation d’hébergement de la mairie). Ces revendications ont été négociées et acceptées durant la délégation, puis acceptées par l’Assemblée Générale, qui comme demandé par la mairie a accepté le départ dès vendredi soir de la Maison des Métallos en le conditionnant si possible à une légère amélioration de l’accord. Mais alors que nous avons récapitulé l’avancement des discussions par mail le soir et demandé qu’elles soient officiellement acceptées, la Mairie n’a pas daigné répondre à notre mail et a préféré nous faire savoir, par des canaux informels, que la proposition de gymnase annoncée pour le vendredi 28 n’était plus d’actualité. Ils ont ajouté qu’il y aurait « peut-être » une autre proposition la semaine prochaine (sans précision) et que « vous en demandez trop”. Hier encore, un délégué du collectif a été appelé par un représentant de la mairie. Celui-ci a prévenu qu’une mise à l’abri interviendrait sûrement en début de semaine prochaine, et que si les occupants de la maison des Métallos n’acceptaient pas de se rendre au gymnase, aux conditions de la mairie, la police interviendrait.

Après 3 mois d’occupation à la Maison des Métallos, nous avons prouvé l’intérêt et la viabilité d’un lieu de vie qui nous permet d’échanger collectivement pour sortir de l’isolement, de gagner en visibilité, de créer des solidarités -avec les soutiens, voisins, syndicats, autres collectifs de lutte-, d’améliorer l’accès aux droits grâce à des permanences pour les papiers, l’école, etc. 

Alors que l’extrême droite pourrait prendre le pouvoir dans une semaine et que les JO ajoutent de la violence à nos parcours déjà éprouvants, la Mairie de Paris, censée être une mairie de gauche d’opposition, trouve que nous en demandons trop lorsque nous revendiquons notre droit à des conditions de vie dignes ? Elle ne trouve rien de mieux que de nous proposer une prise en charge par l’Etat alors qu’il pourrait se retrouver aux mains de l’extrême droite dans quelques jours ? C’est ça le projet alternatif et de barrage au Rassemblement national ? Quelle honte !!

Au-delà de l’inaction de la Préfecture et de la Mairie, ce que prouvent ces échanges, c’est que nous sommes maintenant reconnus comme des interlocuteurs politiques. Alors que la mairie passait uniquement par nos soutiens pour nous transmettre des informations, depuis plusieurs jours, c’est aux délégué.e.s du Collectif qu’elle s’adresse directement. C’est une grande victoire de notre collectif. Nous sommes les acteurs de notre lutte et nous avons été reconnu.e.s comme tel.l.es.

Nous appelons tout un chacun à venir devant la maison des Métallos pour empêcher son expulsion et soutenir les revendications des mineur.e.s isolé.e.s qui résistent : Lundi et mardi dès 9h nous avons besoin de monde devant la maison des métallos. 

Avant d’aller au travail, pendant votre pause de midi, en fin de journée, venez défendre la maison des Métallos contre toute menace d’expulsion. 

Chaque jour va compter pour nous permettre de résister pour l’égalité des droits de toutes et tous !

Depuis le début de la semaine la Mairie de Paris expulse des dizaines de jeunes mineurs des gymnases où ils sont hébergés et fait appel aux forces de l’ordre!

NETTOYAGE SOCIAL POUR LES J.O ET DESCENTES DE POLICE, VOICI LA FACE CACHÉE DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE ENTAMÉE PAR L’ÉQUIPE D’HIDALGO! 

La Mairie de Paris remet des jeunes mineurs dans la rue accusés à tort d’avoir été absents de manière injustifiée de leurs gymnases d’hébergement plus de 48h. Mais ces jeunes doivent s’absenter pour des raisons administratives, personnelles ou de santé. Pour certains leur seule faute est d’avoir oublié d’inscrire leur nom sur une feuille de présence!! Pour s’assurer que cette nouvelle règle d’expulsion jamais communiquée se mette bien en place, la Mairie n’hésite pas à faire appel aux forces de l’ordre! Les jeunes ont le droit de s’absenter des gymnases, ils ne sont pas emprisonnés!

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