Ce séminaire réside dans le désir de construire un lieu de théorisation et de production de pratiques. On invite ainsi les participants à une « écoute active « . Autrement dit, il leur est proposé d’articuler le cours du séminaire avec leurs réalités et difficultés concrètes, que ce soit dans leur travail ou dans leurs liens sociaux.
Nous demandons, avant et pendant chaque séance,que celles et ceux intéressés par cette invitation nous fassent parvenir leurs éventuelles questions, demandes et propositions afin de nous permettre de développer un processus de travail collectif.
Le prochaine séance du séminaire Penser et agir dans la complexité aura lieu le mercredi 22 octobre au CICP –Paris 11ème arrondissement. Si vous ne pouvez pas venir en présence un lien Zoom sera communiqué 48 h avant la séance.
Ce séminaire réside dans le désir de construire un lieu de théorisation et de production de pratiques. On invite ainsi les participants à une « écoute active « . Autrement dit, il leur est proposé d’articuler le cours du séminaire avec leurs réalités et difficultés concrètes, que ce soit dans leur travail ou dans leurs liens sociaux.
Nous demandons, avant et pendant chaque séance,que celles et ceux intéressés par cette invitation nous fassent parvenir leurs éventuelles questions, demandes et propositions afin de nous permettre de développer un processus de travail collectif.
Le prochaine séance du séminaire Penser et agir dans la complexité aura lieu le mercredi 22 octobre au CICP –Paris 11ème arrondissement. Si vous ne pouvez pas venir en présence un lien Zoom sera communiqué 48 h avant la séance.
Comprendre et agir dans la complexité : vers une théorie de la situation
Présentation
Ce que l’on nomme aujourd’hui la « crise de l’Occident » correspond à l’éclatement du dispositif binaire qui opposait l’homme-sujet cartésien, maître et possesseur de la nature, à un monde-objet. L’effondrement de cette cosmovision et de son axe central – le « sens de l’histoire », qui orientait nos actes vers un futur-promesse – nous confronte désormais à une dispersion radicale. Là où la modernité percevait des processus convergents, lisibles et maîtrisables par la rationalité, nous ne rencontrons plus qu’une multiplicité de parties déliées, sans tout.
Face à cette déliaison, se multiplient les prétendants à l’instauration d’un nouvel ordre social : technocrates de la Silicon Valley, fondamentalismes identitaires ou religieux, tribus postmodernes, et jusqu’à l’individu lui-même, héritier d’un individualisme désormais vidé du sens que la modernité lui conférait. Tout se passe comme si nous étions condamnés à choisir entre un nihilisme individualiste et une nouvelle métaphysique de la promesse.
Objectifs
Dans ce contexte, l’objectif de ce séminaire peut se résumer ainsi : chercher une nouvelle « terre ferme » permettant de structurer un agir et donc une réalité qui échappe à ces deux impasses. Ce point d’ancrage, ce « lieu où atterrir », il faut, selon nous, le chercher dans une pensée de la situation capable d’éviter à la fois l’abstraction de l’universel abstrait et le relativisme réducteur.
Nous tenterons donc d’esquisser les contours de ce que l’on appelle aujourd’hui une situation. Car, étonnamment, ce concept demeure privé d’une véritable théorie qui en établisse les fondements en tant qu’unité unifiante. Pour reprendre une formule de saint Augustin : si chacun saisit intuitivement ce qu’est une situation, cette évidence se dérobe dès lors qu’on en interroge l’être même.
Retrouvez sur le site du collectif, les dates de séminaires, ainsi que les vidéos et audios des précédentes séances.
À lire cette interview du mathématicien Giuseppe Longo, directeur de recherche au Centre Cavaillès (CNRS, École normale supérieure) réalisée par Paolo Bartolini pour MEGAchip, Democrazia nella comunicazione. Il a été traduit en français par Sara Longo et publié dans Glass Bead.
Commençons par éclaircir un argument trop souvent brandi à l’encontre de José Bové, celui de l’illégalité de certaines de ses actions. Les défenseurs auto-proclamés de la démocratie sont pour le moins contradictoires : on nous dit que tout doit être légal, qu’aucun de nos actes ne doit sortir du cadre de la loi et qu’aucune marge délimitée par la légitimité, quitte à ce qu’elle ne soit pas tout à fait légale, ne peut être tolérée. Très bien. Mais à ce rythme-là, une société se condamne à ne pas pouvoir avancer, à ne pas pouvoir résoudre les plus graves problèmes qu’elle affronte. Pensons à l’avortement. Aurait-on pu l’autoriser par une loi si des pratiques multiples, légitimes mais pas encore légales, n’avaient pas indiqué le chemin, soulevé des problèmes concrets et montré quelle était la meilleure façon de répondre à cette question ?
Depuis quelque temps, plusieurs amis de gauche m’expriment leur surprise devant le discours de la candidate et les faveurs qu’il emporte auprès des socialistes, des sondages et des journalistes.