A vos agendas : prochain séminaire du Collectif Malgré Tout, mercredi 07 mai !

Seminaire du collectif

Le prochaine séance du séminaire Penser et agir dans la complexité
aura lieu le mercredi 07 mai au CICP – Paris 11ème arrondissement.
Si vous ne pouvez pas venir en présence un lien Zoom sera communiqué 48 h avant la séance.

Seminaire du collectif
CICP

Nous vous donnons rendez-vous à 
20 h 30 au CICP de Paris (21ter Rue Voltaire, 75011).

Comme toujours, l’entrée est libre et sans inscription.

Plan d'accès au CICP

La station de métro Rue des Boulets est située sur la Ligne 9 du métro de Paris. Elle est desservie en correspondance par le bus 56.

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Le prochaine séance du séminaire Penser et agir dans la complexité
aura lieu le mercredi 07 mai au CICP – Paris 11ème arrondissement.
Si vous ne pouvez pas venir en présence un lien Zoom sera communiqué 48 h avant la séance.

Seminaire du collectif
CICP

Nous vous donnons rendez-vous à 
20 h 30 au CICP de Paris (21ter Rue Voltaire, 75011).

Comme toujours, l’entrée est libre et sans inscription.

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EXPULSION DE LA GAÎTÉ LYRIQUE : ETAT FASCISTE, MAIRIE COMPLICE

Gaete lyrique

Hier soir, quelques heures après la parution de l’arrêté d’expulsion de la Gaîté Lyrique, nous nous sommes rassemblés massivement. Toute la nuit, des centaines de personnes se sont mobilisées en résistance aux côtés du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville, pour exiger un toit pour tous.tes les occupant.e.s.

Rien dans cette opération ne s’est déroulé dans le respect du droit et des personnes présentes. Moins de 24h se sont écoulées entre la publication de l’arrêté et le début de l’expulsion, l’opération devait commencer à 6h, les policiers nous ont chargé.es dès 5h40. Après cette première charge, nous avons attendu des heures dans le froid, nassé.es, sans pouvoir soigner les blessé.es. Nous avons ensuite été gazé.esmatraqué.esinterpellé.es arbitrairement et pourchassé.es dans les rues et bouches de métro.

Aujourd’hui, nous avons subi le déploiement total du racisme dans l’indifférence de la plus grande Mairie française dite de gauche : 

  • racisme d’un gouvernement qui déploie un dispositif quasi-militaire pour évacuer des jeunes déjà sortis du bâtiment occupé,
  • racisme des médias et des fascistes qui chaque jour nous ont harcelé et provoqué,
  • racisme de la police qui a séparé les “associatifs” des “migrants” pour procéder aux contrôles d’identités, nous a traqué et interpellé jusque dans les cafés adjacents
  • racisme d’un système qui refuse de nous intégrer alors que nous demandons juste à vivre, étudier, travailler, être considéré.es comme égaux et égales.

En un an, nous avons observé la lâcheté de la Mairie de Paris : alors que nous occupions la Maison des Métallos pour revendiquer un toit, la Mairie disait que nous devions cesser d’investir leurs bâtiments et engager un vrai rapport de force avec l’Etat. Ces trois derniers mois à la Gaité, nous avons visibilisé notre combat et renforcé notre réseau de solidarité. Nous avons  laissé l’opportunité à la Mairie de se battre à nos côtés pour nos droits. Elle ne l’a pas fait et pire encore : ce matin, Mme Hidalgo a préféré intervenir sur la matinale de France Inter, estimant qu’à “ce stade, c’est ce qu’il fallait faire”, en parlant de l’expulsion brutale sans solution que nous venions de vivre. La Maire de Paris a menti en direct en affirmant qu’il y avait des propositions d’hébergement à Paris, c’est faux : un seul bus a été déployé, direction Rouen, pour une durée de trois semaines. La honte !

Ce soir, tout le monde se demande où nous allons dormir, nous les 450 jeunes expulsé.es, parce que même dans la rue, nous sommes traqué.es sans pouvoir nous déplacer librement, encore moins poser une tente. Des dizaines de personnes sont blessées, tout le monde est traumatisé. En tout, on dénombre une grosse cinquantaine d’interpellations. Six de nos camarades en recours de minorité ont été libérés avec des OQTF. Une dizaine de jeunes sont toujours en garde à vue aux commissariats du 18ème et 12ème, risquant un transfert en CRA. 

Nous n’avons jamais vécu une telle situation en plein Paris. Que tout le monde prenne conscience de ce qui se joue autour de notre lutte : il ne s’agit pas seulement du droit à l’hébergement pour les mineur.es isolé.es, mais bien d’une bataille contre l’extrême-droite et son monde. 

Nous appelons à un rassemblement dès maintenant devant les commissariats du 18eme (rue de l’Evangile) et du 12ème arrondissement (rue Aubrac).

 

Ce samedi 22 mars, à l’occasion de la marche internationale contre le racisme, rejoignez notre cortège.

Communiqué du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville – 30ème jour de l’occupation

Nous avons attendu tout ce temps sans recevoir de réponses de la Mairie, et c’est maintenant, après un mois, que la Mission d’urgence sociale accepte une réunion formelle avec le Collectif. On espérait que ce soit l’occasion pour discuter des propositions d’hébergement, mais tel n’a pas été le cas. Ils sont venus nous expliquer où on peut se laver et manger, mais surtout ils nous ont communiqué l’intention de lancer une procédure judiciaire d’expulsion au Tribunal Administratif, la venue d’un huissier et un comptage par la police municipale tous les jours.

Quelle honte : où est l’action sociale dans tout ça ? Nous, on savait où nous laver et où manger même avant leur venue et avant l’occupation de la Gaîté Lyrique. Tous les soirs le collectif fournit 350 repas, financés avec la caisse de solidarité. Nous ne voulons pas de leur hypocrisie : au lieu de faire semblant de se préoccuper pour nous, ils auraient pu nous proposer une solution digne. La bonne nouvelle c’est qu’aujourd’hui nous sommes plus de 300 jeunes à occuper ce lieu : c’est seulement grâce à l’action et à la détermination du Collectif que la quasi-totalité des jeunes à Paris sont à l’abri, même si c’est dans des conditions très dures.

Pendant ce temps, les différentes institutions, les centres d’évaluations, les associations comme France Terre d’Asile dirigent les jeunes vers la Gaîté, le seul lieu où un mineur en recours puisse passer la nuit à l’abri. Cela prouve que rien n’est organisé pour nous, par une mairie qui s’est positionnée publiquement contre la loi immigration le 27 janvier 2024 et qui refuse de mettre en place une vraie politique d’accueil. Contrairement à ce qui se fait en Espagne et en Italie. On se demande donc en quoi la « mission d’urgence sociale » accomplit sa mission de trouver une solution avant que la situation n’empire et ne devienne encore plus urgente.

La mairie pense à une procédure d’expulsion alors que nous demandons une protection. Chaque année, la Mairie organise une “Nuit de la Solidarité” pour compter les gens qui dorment à la rue. Alors qu’ils ne cherchent aucune solution d’accueil réelle. Ils font semblant de se soucier d’eux et de les aider, pour se couvrir politiquement. Compter n’est pas accueillir. Nous ne sommes pas du bétail. On en a marre de tout ça. Si la Mairie n’est pas d’accord avec la politique raciste de l’État, elle n’a qu’à s’y opposer publiquement et montrer que d’autres manières de faire sont possibles.

Le Collectif dénonce et démasque l’hypocrisie de ces institutions, et pour cela organise une manifestation le samedi 11 janvier à 15h00, au départ de la Gaîté Lyrique occupée jusqu’à l’Hôtel de Ville

Pour gagner, le collectif a besoin de soutien. On appelle toustes celleux qui ont compris la gravité de la situation et la nécessité d’affronter le racisme et le fascisme à se mobiliser avec nous dans les jours à venir. Militant.es, syndicalistes, retraité.esétudiant.es, travailleur.euses, chômeur.euses, on est tous et toutes concerné.es !

Samedi 11 janvier à 15h: manifestation à partir de la Gaîté Lyrique occupée!

Collectif des jeunes de Belleville

Depuis le 10 Décembre, nous occupons la Gaîté Lyrique, un établissement culturel qui appartient à la Mairie de Paris. Nous sommes plus de 250 jeunes venus d’Afrique et d’autres coins du monde, âgés de 14 à 17 ans. L’occupation de ce lieu est un moyen de revendiquer notre droit au logement. Ce lieu n’est pas fait pour dormir, mais, en ce moment d’hiver, dormir dehors est un risque pour nous. Nous voulons que la mairie, la préfecture ou l’État prennent leurs responsabilités, et trouvent une solution d’hébergement dans les plus brefs délais.

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C’EST NOEL ET 250 MINEUR.ES ISOLÉ.ES DORMENT SUR LE SOL DE LA GAÎTÉ LYRIQUE

Mineur isolé

Depuis maintenant deux semaines, le Collectif des Jeunes du Parc de Belleville occupe la Gaîté Lyrique. Deux semaines de discussions entre la Mairie de Paris et la direction de ce lieu culturel, sans nous tenir au courant de quoi que ce soit. 

La Mairie a choisi d’ignorer ses devoirs et de nous abandonner pendant les fêtes alors qu’ils auraient pu faire le nécessaire pour nous héberger avant les vacances. Ils nous condamnent donc à passer deux semaines dans l’attente et l’incertitude.

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Le Collectif des Jeunes du Parc de Belleville occupe la Gaité Lyrique à Paris

Gaété lyrique

Pour suivre le collectif, suivre la page instagram belleville.mobilisation.

Nous partageons leur dernier communiqué:

Sixième occupation : on ne retournera pas sous les ponts !

Depuis le 10 décembre 2024, le Collectif des Jeunes du Parc de Belleville occupe la Gaîté Lyrique, un lieu culturel de la Ville de Paris. Nous sommes près de 250 jeunes à l’intérieur, c’est-à-dire la quasi-totalité des mineur.es non-accompagné.es qui dormaient dehors il y a encore quelques jours. Avec le soutien du lieu, nous exigeons de l’État des solutions d’hébergement dignes et pérennes. En l’absence de réponse du gouvernement, c’est à la Mairie qu’il incombe la responsabilité de mettre à l’abri celles et ceux qui dorment dans ses rues.

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La menace fasciste se précise d’autant que Milei appelle à la création de l’Internationale Brune!

fascisme

Par Yorgos Mitralias

« Il est de notre devoir moral de défendre l’héritage de notre civilisation occidentale. L’Occident est en danger…Nous ne devons pas laisser le socialisme avancer. Nous devons s’unir et établir des canaux de coopération à travers le monde. Nous pourrions nous considérer comme une Internationale de droite, un réseau d’entraide composé de tous ceux qui souhaitent diffuser les idées de liberté dans le monde »Cet appel en faveur de la fondation d’une Internationale de l’extrême droite doit être pris très très au sérieux.

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Icône Espagnol “Hay una fascinación total por la tecnología, pero sin reflexión”

Algorithme

Entrevista de Miguel Benasayag por Revista Critica.

La rutina de Buenos Aires no da respiro. Durante su estadía en la capital argentina, Miguel Benasayag alterna el tiempo entre reuniones de trabajo, videollamadas con colegas de Francia (su lugar de residencia desde 1978) y la vida familiar con su pareja y la pequeña hija que tienen. En esa agenda apretada entran también entrevistas periodísticas y presentaciones de libros. A los más de 40 títulos que llevan la firma de este psicólogo, filósofo e investigador inquieto se sumaron recientemente La inteligencia artificial no piensa (el cerebro tampoco) (Prometeo, 2023) y Contraofensiva. Actuar y resistir en la complejidad (Prometeo, 2024).

Lo que trajo a Benasayag al país sobre el final de 2024 es, también, el lanzamiento del colectivo A Pesar de Todo, un equipo de investigación multidisciplinario que piensa en América latina los temas que aborda Malgré Tout, el colectivo base, en Europa. En sus reflexiones se mezclan el pasado militante en los setenta (fue parte del PRT-ERP), la rigurosidad científica para investigar la hibridación entre humanos y máquinas (con la emergencia de la Inteligencia Artificial) y la vocación de pensar los modos en que se puede construir poder para transformar el estado actual del mundo.

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Entrevista de Miguel Benasayag por Revista Critica.

La rutina de Buenos Aires no da respiro. Durante su estadía en la capital argentina, Miguel Benasayag alterna el tiempo entre reuniones de trabajo, videollamadas con colegas de Francia (su lugar de residencia desde 1978) y la vida familiar con su pareja y la pequeña hija que tienen. En esa agenda apretada entran también entrevistas periodísticas y presentaciones de libros. A los más de 40 títulos que llevan la firma de este psicólogo, filósofo e investigador inquieto se sumaron recientemente La inteligencia artificial no piensa (el cerebro tampoco) (Prometeo, 2023) y Contraofensiva. Actuar y resistir en la complejidad (Prometeo, 2024).

Lo que trajo a Benasayag al país sobre el final de 2024 es, también, el lanzamiento del colectivo A Pesar de Todo, un equipo de investigación multidisciplinario que piensa en América latina los temas que aborda Malgré Tout, el colectivo base, en Europa. En sus reflexiones se mezclan el pasado militante en los setenta (fue parte del PRT-ERP), la rigurosidad científica para investigar la hibridación entre humanos y máquinas (con la emergencia de la Inteligencia Artificial) y la vocación de pensar los modos en que se puede construir poder para transformar el estado actual del mundo.

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Entrevista de Miguel Benasayag por Revista Critica.

La rutina de Buenos Aires no da respiro. Durante su estadía en la capital argentina, Miguel Benasayag alterna el tiempo entre reuniones de trabajo, videollamadas con colegas de Francia (su lugar de residencia desde 1978) y la vida familiar con su pareja y la pequeña hija que tienen. En esa agenda apretada entran también entrevistas periodísticas y presentaciones de libros. A los más de 40 títulos que llevan la firma de este psicólogo, filósofo e investigador inquieto se sumaron recientemente La inteligencia artificial no piensa (el cerebro tampoco) (Prometeo, 2023) y Contraofensiva. Actuar y resistir en la complejidad (Prometeo, 2024).

Lo que trajo a Benasayag al país sobre el final de 2024 es, también, el lanzamiento del colectivo A Pesar de Todo, un equipo de investigación multidisciplinario que piensa en América latina los temas que aborda Malgré Tout, el colectivo base, en Europa. En sus reflexiones se mezclan el pasado militante en los setenta (fue parte del PRT-ERP), la rigurosidad científica para investigar la hibridación entre humanos y máquinas (con la emergencia de la Inteligencia Artificial) y la vocación de pensar los modos en que se puede construir poder para transformar el estado actual del mundo.

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