Chroniques
Immigration, le problème imaginaire.
Les nouvelles luttes politiques en Amérique latine
Les Zapatistes mexicains, le mouvement de paysans sans terre du Brésil (MST), La Fédération Nationale Paysanne du Paraguay (Federación Nacional Campesina), le Rassemblement bolivien pour la Souveraineté des Villages (Asamblea para la Soberanía de los Pueblos : ASP)… Un nouveau mouvement révolutionnaire, hétérogène, démocratique et autogestionnaire parcourt l’Amérique Latine. Là-bas, les protestations sociales se mêlent aux revendications ethniques et féministes. Elles n’obéissent plus à une avant-garde bureaucratique chargée d’évaluer si les « conditions objectives » sont réunies pour réaliser une grève ou une occupation de terres, pour déterminer avec quel parti de la bourgeoisie nationale il faudrait faire alliance ou pour quel nouveau maître libérateur il serait bon de voter aux prochaines élections.Lire la suite
Pérou
Pour dénoncer le massacre quotidien dont sont victimes les peuples du monde entier et en particulier ceux du Tiers-Monde, un commando de rebelles a occupé pendant quatre mois l’ambassade du Japon à Lima. Là-bas, en effet, le Japon est en rivalité avec les États-Unis dans la course vers la spoliation et l’oppression du peuple péruvien.Lire la suite
A propos de la parution de pour une nouvelle radicalité
Et pourtant… Au Chiapas ou en Afrique du Sud, en Belgique ou en France, les sans-terre, les sans-papiers, les sans-travail, tous ces « sans » là, paraissent ignorer le diktat des grands de ce monde. En prenant appui sur l’analyse de ces nouvelles formes de radicalité, et sur l’étude critique d’expériences plus anciennes (notamment des guérillas d’Amérique latine), les auteurs proposent dans ce livre une critique fondamentale du messianisme révolutionnaire et de la pensée classique de l’émancipation, qui ne concevait la liberté que comme la conséquence de la prise du pouvoir. Et ils explorent les voies d’une autre radicalité, plus porteuse de changements et d’espoir, et qui saurait éviter les pièges du pouvoir : celle d’une pratique de la liberté toujours en actes, ici et maintenant, et qui ne serait plus simple promesse.
Vous avez dit État ?
On tue en Belgique
Centre social en Belgique
Joignant l’acte à la parole le « collectif sans-nom » a investi un immeuble vide dans le quartier de St Gilles à Bruxelles. C’est ainsi que depuis un mois se sont déroulés dans cet immeuble des « carrefours des luttes » réunissant un peu près tout ce qui bouge en Belgique, mais aussi des concerts, des expos, des pièces de théâtre, des activités pour les enfants, des actions sur le quartier, des rencontres en tout genre, des complots divers et variés, etc.
Bref, il s’agit d’essayer de construire des nouvelles figures de l’engagement, de potentialiser et de désenclaver toutes les pratiques susceptibles de créer des mondes possibles, c’est à dire de développer la vie.
Français, encore un effort…
Qui douterait que la France, ou plutôt, le monde entier s’apprête à célébrer un événement sportif et historique majeur ? Qui douterait qu’il s’agit là d’un événement exclusivement heureux et positif, bref, d’une « grande fête » ? Qui, alors, oserait aller à l’encontre de la liesse générale à laquelle nous nous préparons tous ?Lire la suite
Coca si, yanquis no
Raison et révolte
Le Tiers-état et le Tiers-monde
Nouvelles pratiques sociales, nouvelle solidarité
Le guévarisme n’est pas une méthode
Son corps, comme celui de ses compagnons de lutte, fut enseveli dans une fosse commune. Tombe NN qui inaugurait la longue liste de disparus qui allait suivre en Amérique Latine. Aujourd’hui, on tente de faire du Che une icône domestique bien fonctionnelle et apte à la consommation.
Pour nous, le guévarisme n’est pas une méthode, ce n’est pas quelque chose de figé dans l’histoire, c’est un élément du devenir libertaire. C’est pourquoi, au-delà de toute revendication marchande, au-delà du ridicule mausolée dans lequel les os du Che restent dorénavant prisonniers à perpetuité, nous revendiquons l’esprit de sa lutte sous mille formes différentes.
Le Che en tant qu’icône est mort. Le camarade Ernesto est toujours vivant. HASTA LA VICTORIA SIEMPRE
Bien triste pays qui ne peut acueillir la richesse du monde
Conférence au Chiapas
Le collectif Malgré Tout a participé, par un texte sollicité par les camarades mexicains, à la conférence du chiapas. voici la déclaration de clôture de cette conférence, à laquelle nous souscrivons pleinement.Lire la suite